Yamaha, pourquoi pas ?
Vous vous demandez sûrement : « nan, mais Sockets, sans rire… C’est quoi encore ce titre d’article putaclic ? Tout en sachant que sur un article, on ne clique pas mais passons ».
Et bien la réponse est très simple, nous connaissons Yamaha comme étant un fabricant de motos, scooters des mers, moteurs de bateaux et même instruments de musique tels que les pianos. C’est vrai, c’est un fait incontestable.
Seulement, si on s’intéresse un peu à l’histoire de cette marque si diversifiée dans le milieu motorisé, Yamaha, à la base, c’est un horloger (Torakusu Yamaha), qui fabriquait des orgues et qui s’est rendu compte que la mécanique payait mieux… C’est comme si un joueur de foot professionnel faisait des crêpes bretonnes dans une épicerie chinoise au beau milieu de Marrakech, ça revient au même et, bien, le pire : c’est que ça fonctionne en plus.
Allez, un début d’histoire comme vous l’aimez tant… En 1887, dans le quartier de Shizuoka au Japon, est fondé Yamaha Fûkin qui réparait et fabriquait, à ce moment là, des orgues pour diverses institutions publiques de la ville : écoles, sites religieux etc… Seulement Yamaha ne s’arrêta pas là. Avide de connaissances, il s’envola pour les États-Unis, dans les années 1900, afin d’apprendre à fabriquer ses propres pianos dit « droits » pour en venir, deux ans plus tard, aux pianos à queue si réputés.
Et comme très souvent, lors de la Seconde Guerre mondiale, Yamaha devint une entreprise recrutée par le gouvernement afin de fabriquer toutes sortes de pièces militaires, notamment des hélices d’avions.
Quelque part, ce fut un mal pour un bien car, après la guerre, Yamaha fut l’une des rares boites de l’époque à avoir véritablement tiré profit de cette crise mondiale qu’a été la guerre. Ils se mirent à fabriquer des automobiles ainsi que des machines à coudre, afin de redresser le pays ainsi que le reste du monde.
Nous arrivons donc en 1955 où Yamaha sortira (enfin) sa première motocyclette, baptisée YA-1, vous l’aurez compris, la première et dernière lettre du groupe et le 1 car c’était la première.
Et de 1955 à 2014, Yamaha ne cessera d’acheter et de faire prospérer différentes entreprises de guitares, violons, pianos, etc… car les instruments de musiques représentent malgré tout son activité principale, mais ce qui nous intéresse le plus : « c’est les bécanes » !
Et, comme d’habitude, un petit top 100 % subjectif des motos qui auront marqué les esprits à différentes époques.
Nous commençons tout de suite avec ma chouchoute des années soixante-dix, le 500 XT. Mon dieu, ce monocylindre, quelle merveille alors : un moteur 4 temps, monocylindre refroidi par air, un démarrage au kick, une puissance de 32 CV et une vitesse de pointe de 140 km/h. Pour l’époque, c’est une véritable bombe.

En numéro deux, nous retrouvons au début des années quatre-vingt, la 750 XJ SECA. Pourquoi SECA ? Car c’est l’une des premières à avoir bénéficié d’un système cardan en guise de transmission au lieu d’une simple chaîne. Cette bécane se veut beaucoup plus sportive que ses ancêtres : un moteur de 4 cylindres en ligne, développant 738 cm3 et une vitesse tutoyant les 200 km/h. En clair, ça commençait très franchement à arracher la gomme côté nippon dans les années quatre-vingt.
On continue avec le début des années quatre-vingt-dix et la FJ 1200, qui est selon moi la première grosse sportive très « pas contente du tout » de la marque au triple diapason : 4 cylindres en ligne, 1183 cm3 de cylindrée, un couple de 115 nm et une vitesse de pointe avoisinant les 275 km/h. Un tracteur qui avance très vite, littéralement.
Et pour finir le « gros » V-MAX 1700, sorti en 2008, ce roadster de 270 kg est alimenté par un moteur 4 cylindre en V, augmentant le couple ainsi que la puissance, 1680 cm3 de cylindrée, un couple de 220 nm, une puissance de 200 CV. Autant vous dire qu’il faut une sacrée paire de génitoires, ainsi que des avant-bras en béton armé pour espérer dompter ce fauve.
Voili voilou, mes loulous, en espérant que ce nouvel opus sur les motos nippones vous aura plu, je vous dit à très vite pour de nouvelles découvertes sur nos amis les nippons, sayonara
Cet article est une republication d’un article paru dans l’édition reliée n° 25 de Mag’zine, que vous pouvez toujours aller le lire ici.