Higashi Hongan-ji

Carnet de voyage à Honshu – partie 2

Salutations chères lectrices et chers lecteurs ! Si vous m’avez suivi lors du dernier numéro, je découvrais avec émerveillement la trépidante ville d’Osaka à travers ses quartiers et ses restaurants pleins de vie, son emblématique château, ainsi que ses remarquables temples et sanctuaires.

À une bonne cinquantaine de kilomètres de là, se situe l’ancienne capitale nippone : j’ai nommé Kyoto, la ville culturelle, gorgée d’histoires et aux airs bien plus traditionnels. Pour cette seconde partie de notre carnet de voyage, partons donc en quête des cerisiers en fleur !

Se rendre à Kyoto et s’y déplacer en transports, Kyoto (littéralement « ville capitale ») était la capitale impériale du Japon durant plus d’un millénaire (de 794 à 1868). De par ses palais impériaux et sa pléthore de sanctuaires shinto et temples bouddhistes, Kyoto est perçue par beaucoup comme le berceau culturel et religieux du pays.

À partir d’Osaka, il ne vous faudra pas bien longtemps pour vous y rendre et de fait, comptez quinze minutes en Shinkansen HIKARI pour le trajet Osaka (gare Shin-Osaka) / Kyoto (gare JR-Kyoto). Autre détail sur lequel je ne m’étais pas attardé jusqu’à maintenant, mais en possession de votre JR Pass, vous aurez un accès illimité aux Shinkansen de type HIKARI, SAKURA et KODAMA.

Ces noms permettent en fait de classifier les trains selon leur vitesse de parcours et le nombre de gares desservies par ces derniers. En effet, le HIKARI ne marquera l’arrêt qu’aux gares principales, tandis que le KODAMA desservira toutes les gares sur son parcours. À titre d’exemple, un trajet Kyoto/Tokyo vous prendra à peu près 2h42 en HIKARI contre 3h39 en KODAMA. Privilégiez ainsi les HIKARI et SAKURA pour les longs trajets vers les grandes villes. En revanche, si vous souhaitez rejoindre de plus petites gares , vous n’aurez de choix que de monter à bord d’un KODAMA pour certaines d’entre elles. Gardez cela à l’esprit et planifiez vos trajets en conséquence : cela vous fera gagner un temps précieux au cours de votre voyage.

Un second point d’attention au sujet des transports et, en particulier à Kyoto, contrairement à Osaka, votre JR Pass ne vous sera pas d’une grande utilité : les réseaux de bus et de métro de la ville étant exploités par des compagnies autres que JR. Pour les bus circulant uniquement dans Kyoto, identifiables à leur numéro inscrit sur fond coloré, vos trajets bénéficieront d’un tarif unique de 230 yens, quels que soit la distance et le nombre d’arrêts. Le « Bus One-Day Pass » est disponible au prix de 600 yens et vous permettra de voyager à votre guise jusqu’à la fin du service au soir (et non pas durant 24 heures). Votre sésame sera également valable à bord des « Raku Bus » (au nombre de trois et facilement reconnaissables à leur couleur), qui sont en réalité des bus reliant la gare de Kyoto aux principales zones touristiques.

Attention cependant, le « Bus One-Day Pass » ne sera pas valable si vous sortez de la zone à tarif réglementé et que vous pénétrez en banlieue : il faudra alors vous acquittez d’un supplément tarifaire en fonction du nombre d’arrêts parcourus hors de la zone définie. Ces véhicules sont identifiables à leur numéro écrit sur fond blanc. Pour votre tranquillité d’esprit, l’offre « Subway & Bus One-Day Pass » au prix de 900 yens vous permettra cette fois-ci de prendre librement tous les types bus mais vous donnera également accès au métro durant une journée entière.

J’espère ne pas m’être trop attardé sur cette partie mais il me semblait essentiel d’aborder le sujet des transports en commun afin de vous y familiariser au plus tôt. Poursuivons nos pérégrinations à présent !

Kyoto, la capitale millénaire

Une fois arrivés à la gare JR-Kyoto, vous serez surpris de l’effervescence des lieux. Tout s’y mêle, à la fois, « salarymen » japonais qui se pressent pour se rendre au bureau, touristes guidés par leur envie de découvrir Kyoto et ceux qui viennent simplement passer du bon temps. Sur ce dernier point, la gare centrale est étonnamment un endroit propice à la détente, au shopping et à la restauration. En effet, celle-ci abrite un immense complexe commercial : le « JR-Kyoto Isetan » qui s’étend sur treize niveaux avec des étages thématiques (vêtements hommes, femmes, restaurants…) : de quoi assurément s’occuper une bonne partie de la journée.

Gare de JR-Kyoto

Entre cet impressionnant conglomérat au sein même de la gare et l’agitation du trafic routier en dehors de celle-ci, on semble bien loin du Kyoto traditionnel qu’on s’était imagé en fond de carte postale. L’emblématique tour de Kyoto, visible depuis la gare, n’est pas sans nous rappeler que l’ancienne capitale, elle aussi, s’est développée et adaptée à notre mode de vie contemporain. Il aurait été irréel de s’attendre à une ville à « échelle humaine », figée au temps de son apogée impériale. Mais alors, pourquoi Kyoto est-elle si évocatrice de la culture et de la tradition nippone ?

Il ne vous faudra pas bien longtemps pour vous en rendre compte. En vous éloignant des grandes artères, vous vous apercevrez que la ville allie à la fois modernité et tradition. À juste quelques centaines de mètres au nord de la gare, ici et là, vous retrouverez les temples bouddhistes qui révèlent toute la spiritualité de Kyoto. Le Higashi Hongan-ji en est un bel exemple, avec ses impressionnants bâtiments aux charpentes en bois qui en font le temple doté du plus grand toit en bois au monde : rien que ça ! Il inspire à la fois calme et sérénité, c’est un digne représentant de la tradition qui contraste avec l’agitation du centre ville, pourtant juste à proximité. Son jumeau, le Nishi Hongan-ji, situé un peu plus à l’ouest, plus petit aussi, bénéficie de la même architecture mais s’avère être le seul des deux, classé au patrimoine de l’Unesco.

C’est ce Kyoto que nous venons découvrir à travers sa poésie et sa spiritualité. Pour ce faire, échappons nous à l’est de la ville, par delà la rivière Kamo : vers Higashiyama et ses environs, qui recèlent bons nombres de points d’intérêts.

Le temple Ginkakuji

Je n’ai pas été visité le Kinkakuji (littéralement « Temple au pavillon d’or »), monument pourtant emblématique de l’ancienne capitale. À la place, je me suis plutôt tourné vers son homologue « argenté », moins connu, à savoir : le Ginkakuji Temple au pavillon d’argent »). De par son nom évocateur, on s’attend à ce qu’il soit lui aussi habillé d’argent, à l’image du Kinkakuji et sa parure en feuilles d’or. Mais contrairement à ce que son nom suggère, nulle feuille d’argent à sa surface : la raison serait historique et viendrait du fait que les financements précaires de l’époque n’avaient pas permis d’achever ses travaux, le temple fut donc conservé en l’état.

Le Ginkakuji n’en demeure pas moins sublime : des camélias et des bambous, en guise de haies, forment un chemin qui vous amènera jusqu’à son entrée. Arrivés là, vous aurez accès au temple moyennant 500 yens et découvrirez son magnifique jardin zen qui, immédiatement, vous invitera à la sérénité. Le mot harmonie prend ici tout son sens : arbres, rochers, points d’eau, édifices en bois et en pierre ; tout cela cohabite dans l’équilibre le plus total.

Vous ne manquerez pas d’être éblouis par le Ginshadan (littéralement « mer d’argent »), une étendue constituée de sable blanc et de graviers, parée de motifs linéaires et dont le point culminant est un monticule d’environ deux mètres, surnommé le Kôgetsudai, qui, d’après les dires, représenterait en fait le Mont Fuji.

Au cours de votre promenade, chaque pas vous immergera davantage au coeur de la végétation verdoyante des lieux.

Vous progresserez à flanc de colline, gravissant les marches en pierre disposées le long de la montée, tout en profitant de la flore placée ici et là sur votre parcours. Jusqu’à enfin arriver aux hauteurs de Higashiyama, le moment idéal pour une halte afin d’admirer la vue prenante surplombant le Ginshadan et la ville de Kyoto en arrière plan.

C’est en redescendant des hauteurs que vous aurez le meilleur point de vue sur le pavillon « argenté », la vue de face où on le voit se refléter sur son paisible étang au milieu de ses rochers, comme figé dans le temps. C’est assurément une marche zen et contemplative qui vous attend tout au long de cette visite.

Le chemin de la philosophie

Situé à deux pas du temple Ginkakuji, le « Chemin de la Philosophie » (en japonais « Tetsugaku no Michi ») est le prolongement naturel d’une marche qui se veut zen et contemplative. D’une longueur de 1,8 km, cette voie piétonne relie les temples Ginkakuji et Nanzenji. Historiquement, ce sentier fut achevé en 1890 au pied de la montagne Higashiyama, puis étendu, en 1912, le long des cerisiers bordant le canal du lac Biwa.

On raconte que Kitarô Nishida (1870-1945), le fondateur de l’École de Kyōto (une école philosophique japonaise) l’empruntait quotidiennement pour sa méditation : d’où le surnom qui lui a été donné.

En empruntant ce passage, ce sont des centaines de cerisiers colorés au fil des saisons, que vous apercevrez lors de votre promenade : tantôt blancs et roses au printemps, durant la saison des sakura, tantôt rouges vifs et orangés durant celle des momiji en automne. Vous l’aurez compris ce sentier offre un cadre de promenade idyllique aux visiteurs, qui ne pourront que se laisser charmer par la poésie de ce chemin de pierre.

Fort de son succès, le « Chemin de la Philosophie » attire chaque année énormément de promeneurs venus contempler la beauté éphémère des lieux. Pour en profiter pleinement, mieux vaut s’y rendre tôt le matin ou en fin d’après-midi afin d’éviter les pics de fréquentations. Au cours de votre promenade, faites donc une halte à l’un des cafés du chemin, le temps de vous désaltérer, grignoter un morceau et pourquoi pas, vous perdre dans vos pensées.

Le Quartier Gion et son sanctuaire

Gion est l’un des incontournables quartiers de Kyoto : bâti à échelle humaine, ce district a su préserver son charme traditionnel et son empreinte culturelle. Idéalement situé entre la rivière Kamo et le sanctuaire Yasaka, c’est un quartier plein de vie réputé pour ses maisons de thé, lieux privilégiés de rencontre avec les geishas.

Gion est séparé par une grande artère de circulation permettant de rejoindre le sanctuaire Yasaka, le long de laquelle vous trouverez des boutiques de souvenirs et des restaurants traditionnels. Mais le principal point d’intérêt réside ailleurs et c’est en vous éloignant quelque peu de l’artère principale que vous le découvrirez.

En effet, la rue Hanami-Koji est, sans nulle doute, l’image qui nous vient à l’esprit lorsqu’on pense à Kyoto. Fermez donc les yeux et visualisez une petite rue pavée, avec des deux côtés de splendides bâtisses en bois d’époque (appelées machiya) admirablement bien préservées, d’un style purement nippon et ornées de lampions rouges à leurs entrées. En vous y promenant, c’est un bien agréable voyage dans le passé qui vous attend et qui sait, avec un peu de chance, peut-être ferez-vous la rencontre d’une geisha de cet emblématique quartier.

Au cours de votre promenade, vous n’aurez de cesse de vous arrêter pour contempler le détail et le charme de ces machiya. Vous vous rendrez vite compte que la plupart d’entre elles sont en fait des maisons de thé ou bien des restaurants hauts de gamme, qui malheureusement ne seront pas accessibles à toutes les bourses. Malgré tout, si vous avez l’opportunité d’y pénétrer : ce sera assurément une expérience unique en son genre !

Gion nous réserve bien d’autres surprises, telle qu’une balade le long du paisible canal de Shirakawa à la découverte de ses cerisiers et de ses ponts pittoresques. N’hésitez pas non plus à vous rendre au sanctuaire Yasaka, construit en hommage à Susanô, le dieu des océans issu de la mythologie japonaise. Chaque été, ce sanctuaire est le lieu de passage obligé du Gion Matsuri (festival de Gion), évènement très populaire qui attire aussi bien les touristes que les locaux.

Le Temple Kiyomizu-dera

À l’est de Kyoto, le temple Kiyomizu-dera (signifiant littéralement « Eau pure ») se dresse majestueusement sur les hauteurs de Higashiyama. Pour vous y rendre, empruntez donc Matsubara-dori, une longue et dense rue piétonne avec ses charmants commerces disposés tout le long : l’idéal pour faire une pause, grignoter ou vous procurer quelques souvenirs sur le chemin. Lors de votre ascension, vous croiserez sûrement beaucoup de touristes dont certains vêtus d’habits traditionnels japonais (yukata ou kimono). Pour renforcer l’immersion, des boutiques proposent en effet la location de kimonos : les lieux prisés pour s’y promener avec sont souvent les temples et les sanctuaires qui offrent de belles occasions pour prendre de jolies photos-souvenirs.

Arrivés au pied du temple, l’impressionnant « Niomon » (appelé aussi la porte des Deva, « Deva » désignant les dieux en hindouisme), d’un rouge intense et d’un blanc immaculé, sera très certainement le premier édifice que vous apercevrez. Non loin de là, se dresse le fier « Sanju no To », une magnifique pagode à trois étages, parée des mêmes couleurs et surmontée du traditionnel sôrin (tige verticale, généralement en bois ou en bronze, construite par une succession d’anneaux) à son sommet.

Au pied du Kiyomizu-dera (Niomon et Sanju no To)

Le temple Kiyomizu-dera est en fait un complexe composé de plusieurs temples et pagodes, construits autour du pavillon principal. En poursuivant votre marche, vous parviendrez jusqu’au « Todorokimon » (porte du milieu) donnant accès au fameux « Hondo » (temple principal). Pour y pénétrer, il vous en coûtera la modique somme de 400 yens auprès des guichets postés à cet endroit. Le « Hondo » est une vraie prouesse architecturale : celui-ci est bâti sur une plate-forme, reposant sur 139 poutres érigées à plus de douze mètres au-dessus d’un précipice. Avancez-vous sur la terrasse, jusqu’à la rambarde surplombant le vide, et admirez la vue sublime qui s’offre à vous, celle de Kyoto et de sa végétation verdoyante à flanc de montagne.

Prenez également le temps de visiter les différentes constructions du complexe afin de contempler le « Hondo » sous toutes ses coutures. L’angle de vue le plus emblématique est la vue latérale donnant sur sa terrasse, entourée de ses cerisiers et de ses érables en contrebas. Ce paysage attire chaque année de nombreux visiteurs, notamment durant la saison des sakuras et des momiji, ce qui offre visuellement une sublime palette de couleurs : à ne pas rater si vous vous y rendez à l’une de ces périodes.

Et la balade ne s’arrête pas là, allez ensuite visiter le Jishu-jinja et ses pierres de l’amour. Il s’agit d’un sanctuaire shinto où vous trouverez deux pierres datant de l’époque Jômon. On raconte que si vous réussissez à passer d’une pierre à l’autre avec les yeux bandés : vous ferez une belle rencontre au cours de l’année. Si vous y parvenez à l’aide d’un tiers, un intermédiaire sera alors nécessaire pour rencontrer la personne tant espérée. La découverte du temple Kiyomizu-dera est décidément riche en surprises, ce sera l’une des visites incontournables lors votre séjour à Kyoto !

Le Sanctuaire Fushimi-Inari Taisha

Excentré au sud de Kyoto, le moyen le plus rapide pour vous rendre au sanctuaire Fushimi-Inari Taisha est de prendre la ligne JR Nara locale, depuis la gare JR à Inari. De là, comptez à peine cinq minutes pour y parvenir. Sur votre chemin, vous progressez au milieu de stands de nourriture proposant takoyaki, karaage et bien d’autres délices pour les papilles ! L’entrée du sanctuaire, remarquable à son grand Torii vermillon, ne vous laissera pas indifférent et vous immergera immédiatement dans l’atmosphère si particulière des lieux. C’est assurément une visite pleine de spiritualité qui vous attend et, ce n’est vraiment pas par hasard que Kyoto est surnommé le berceau culturel du Japon.

Le sanctuaire Fushimi-Inari Taisha est dédié à Inari, la divinité shinto de la prospérité et protectrice des récoltes. Ses messagers sont représentés par des renards, portant souvent en leur mâchoire un rouleau de parchemin : vous en apercevrez d’ailleurs deux statues juste devant la grande porte. Continuez à avancer et vous vous rendrez vite compte que l’originalité du Fushimi-Inari Taisha réside en ses chemins de randonnée parsemés de torii rouges, de toutes tailles et formant de longs couloirs jusqu’au sommet du mont Inari, culminant à plus de deux cents mètres.

Même si le lieu est assez fréquenté, vous trouverez peu à peu l’accalmie au fur et à mesure de votre ascension. Rassurez-vous, il y aura des paliers présents à différents niveaux permettant de vous reposer et de vous restaurer, mais ce sera peut-être aussi l’occasion de vous procurer un omamori (amulette japonaise porte-bonheur), en souvenir de cette randonnée pédestre contemplative. Pour arriver au bout de l’itinéraire : comptez environ deux heures à vous promener sous les dix mille torii que compte le sanctuaire. À la fin, une fois au sommet et seul avec vous-même : vous serez récompensé par la vue imprenable qu’offre ce site d’exception.

Kyoto, berceau de la tradition nippone

La ville de Kyoto a su concilier à la fois modernité et tradition, par ses infrastructures contemporaines en coeur de ville et par son empreinte culturelle très marquée au détour de ses allées et ruelles. L’ancienne capitale recèle bien de points d’intérêt dont je n’ai pas eu l’occasion de parler, son emblématique rue commerçante couverte par exemple : le Nishiki Market et tant d’autres bijoux culturels tels que le château de Nijo, la forêt de bambous d’Arashiyama à l’ouest ou bien le temple Tenryuji à proximité. Vous l’aurez compris, tous valent vraiment le coup d’oeil et, à mon grand regret, je n’ai pas eu le temps de tout visiter !

Kyoto sera définitivement une ville incontournable lors d’un premier voyage au Japon. Une bonne organisation sera la clef pour profiter pleinement de votre séjour, certains lieux d’intérêt étant relativement proches : vous pourrez aisément enchaîner les visites afin d’optimiser votre temps de trajet. La ville dispose d’un charme indéniable auprès de ceux qui viennent s’y émerveiller et ceux qui y reviennent pour la redécouvrir. Son ambiance de tradition n’y est pas étrangère et c’est sans doute cet authentique retour aux sources, qui séduit à la fois touristes et japonais.

Chemin de Torii

Pour mon plus grand plaisir et pour en voir toujours plus, je vous emmènerai à l’ouest de Honshu, à la découverte de la magnifique île d’Itsukushima, située non loin de la tristement célèbre ville d’Hiroshima que nous visiterons également. Je vous attends de pied ferme pour la suite de mon carnet de voyage, soyez prêts !


Cet article est une republication d’un article paru dans l’édition reliée n° 22 de Mag’zine, que vous :pouvez toujours aller le lire ici.



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Ici Lord, « petite main » pour le Mag'zine dans la rubrique Soleil Levant, on m'exploite 48h par jour (oui, oui c'est possible !). La preuve : on m'avait averti que le taff serait rude. Or, un homme averti en vaut deux. Donc 2*24... vous me suivez ?

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