Nan Goldin

Pour ce numéro, je vous ai concocté un article sur une artiste dont j’apprécie énormément le travail et la démarche. Il s’agit de Nan Goldin. Une américaine, née en 1953 à Washington D.C. et qui a grandi dans le Maryland. Elle est issue d’une famille bourgeoise et s’initiera à la photographie vers quinze ans, grâce à l’un de ses professeurs à Boston.

Elle entre d’ailleurs à l’école des Beaux-Arts de Boston en 1972, où elle rencontrera le photographe David Amstrong. Avec trois autres amis, Mark Morrisroe, Pierre Pierson et Philip-Lorca diCorcia, ils formeront le groupe des « Cinq de Boston ». En outre, ils ont des influences ou des techniques différentes, et se rejoindront plutôt sur les thématiques abordées (intimité, malaise, etc.).

C’est une artiste « underground », qui vit dans le monde de la nuit et, raconte l’intimité de celle-ci, à travers la douleur. Elle « photographie la difficulté de survivre », sans pour autant avoir la volonté de choquer. Le medium de la photographie est utilisé comme un journal intime étant là pour garder la mémoire. Elle dira d’ailleurs que « [son] appareil photographique fonctionne comme [sa] mémoire ». C’est un moyen de partager en public, le privé, mettant en lumière sa vie sombre.

Nan Goldin utilise la photographie comme reproduction du réel, mais sans être totalement objectif, car est choisi : la composition de l’image, le sujet, le cadre, le format, etc.. Avec ses clichés, elle évoque aussi bien la fête, la drogue, la violence, le sexe ou encore l’angoisse de la mort, qui l’affectera beaucoup dans le début des années 80, avec l’apparition du SIDA, qui aura raison de nombre de ses amis.

Elle n’a pas de tabou et photographie sans censure, allant jusqu’à se prendre, peu de temps après avoir été battue par son petit ami de l’époque.

Au niveau technique, on peut noter diverses choses. Premièrement, l’importance du contraste noir/blanc et du clair/obscur. Elle utilise également un éclairage diffus, avec une température de couleur faible, avec des dominantes jaunes/orangées. Sa mise en exergue d’espaces clos/intimes, nous permet de pénétrer dans cet univers.

Truc écouté pendant la rédaction de l’article : la chatte installée en boule sur mes genoux, qui ronronne

Article publié sous le pseudonyme Sangigi Fuchsia


Cet article est une republication d’un article paru dans l’édition reliée n° 17 de Mag’zine, que vous :pouvez toujours aller le lire ici.



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Selamat pagi ! Rédacteur en chef du site et accessoirement président de l'association. Passionné de culture et d'art depuis bien des années, pour ne pas dire toujours, j'espère que cet endroit saura titiller votre curiosité ! Attention « Mon langage est composé de 97 kg de méchanceté. »

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