Monster Hunter World ; le nouveau monde vous attend !
Salut ! Dans ce nouvel article, on va parler de l’un de mes derniers jeux favoris, Monster Hunter World (abrégé par la suite MHW). Petite précision avant de commencer, cet article ne couvrira pas l’extension Iceborn, jouable sur PC. Elle n’est pas encore sortie sur cette plate-forme au moment où j’écris ces lignes, bien qu’elle le sera une fois ce numéro publié. Je verrai pour faire un article sur notre site afin de compléter mes propos. Sur ce, on peut y aller !
L’HISTOIRE
Le scénario d’un Monster Hunter n’est jamais quelque chose d’extraordinaire. Ici, il sera à nouveau un prétexte à votre aventure et vos découvertes. Vous incarnez un membre de la cinquième expédition envoyée sur un continent nouvellement découvert. Vous devrez l’explorer, abattre les monstres plus ou moins redoutables que vous rencontrerez, tout en participant à la vie de votre campement et à son développement.
Rien de fou donc, mais on n’en demande pas vraiment plus. Cela permet de créer son histoire au travers des diverses missions proposées par le jeu. Si vous souhaitez juste faire les missions principales, vous en aurez pour une cinquantaine d’heures de jeu, je dirais, mais si vous souhaitez compléter toutes les missions, tous les événements, vous fabriquer la majeure partie des armes et armures de la fin du jeu, comptez allègrement plusieurs centaines d’heures à passer devant votre écran.
LE GAMEPLAY
La recette reste la même pour les combats à peu de choses près. Un combat se déroule à base d’attaques / d’attaques chargées / d’attaques combos et d’esquives. La prise en main est plus ou moins simple selon les armes et c’est surtout votre expérience qui vous fera évoluer. Comme les opus précédents, vous n’avez pas de barre de vie sur les monstres, ni de notifications sur les attaques qu’il va lancer. Ce sera donc à vous, de l’observer attentivement, d’apprendre les mimiques que chaque monstre a, avant telle ou telle attaque, afin de pouvoir réagir en conséquence.
Avant d’être un vétéran, il vous faudra passer par une longue phase d’apprentissage, d’observations et d’échecs, avant de bien comprendre comment les monstres du jeu combattent. Vous pourrez parfois passer plus de la moitié d’un combat à observer, avant de trouver une ouverture pour attaquer. Cela est d’autant plus vrai qu’avant d’avoir un équipement très conséquent, la moindre erreur ne pardonne généralement pas. Le jeu reste facile à appréhender mais ne vous fera pas de cadeau si vous êtes inattentif à votre environnement.
Il y a également un aspect récolte & fabrication, qui vous permet de ramasser diverses plantes et de dépecer de petits animaux, afin de concevoir des potions et autres consommables qui vous seront fort utiles lors de vos périples. Bien que l’aspect répétitif ait été lissé sur cet opus, notamment avec le jardin qui vous permet de faire pousser quelques plants, le safari qui envoie votre Palico chercher quelques ressources, il faut garder en tête que MHW reste un jeu où un minimum de « farm » vous sera demandé.
LA DIMENSION MULTIJOUEURS
Ce qui différencie Monster Hunter World de ses prédécesseurs, c’est son côté coopératif en multijoueurs. En effet, lors d’explorations ou de combats, jusqu’à trois autres personnes peuvent vous rejoindre afin de vous aider à accomplir votre objectif. Attention toutefois, plus vous serez nombreux dans une partie, plus les monstres seront puissants, mais plus nombreuses seront vos récompenses ! À vous de trouver le bon équilibre. Il est en tout cas vraiment super fun de jouer à plusieurs et cela donne une autre dimension au jeu.
Personnellement, j’ai presque toujours joué avec au moins un autre ami et, c’était à chaque fois un grand plaisir que de mettre en place des stratégies en coopération, où l’on échangeait nos informations ou observations faites sur les monstres, afin de nous adapter au mieux pour les vaincre. Par ailleurs, si vous n’avez pas d’amis, vous avez la possibilité de lancer une fusée de détresse, ce qui permettra à n’importe qui de vous rejoindre.
LES ARMES
Il existe seize types d’armes différentes, pour autant de façon de jouer. Bien que tous les types d’armes permettent d’exécuter tous les monstres du jeu, certaines seront plus ou moins bien adaptées suivant les adversaires qui seront face à vous. Là où la « volto-hache », la « morpho-hache » ou encore le marteau vont se concentrer sur des attaques au corps-à-corps, lourdes, chargées ; d’autres comme les « doubles dagues » vous accorderons une grande mobilité ; le « katana » sera basé sur des combos ; l’« insectoglaive » vous ouvrira la voie aérienne ; l’« arc » ou les « fusarbalètes » vous permettront d’être à distance, là où la « lance au bouclier » vous permettra d’encaisser facilement de lourds dégâts ; sans oublier l’« épée-bouclier » qui offre un bon équilibre de tout cela.
En bref, vous trouverez nécessairement chaussure à votre pied et la grande diversité permet également une grande jouabilité, affronter un monstre avec une « morpho-hache » ou un « fusarbalète léger » vous donnera deux expériences totalement différentes d’un même combat.
LES ARMURES
Si toutes les armes permettent de tuer l’ensemble des monstres avec un peu d’adaptabilité, les armures, elles, devront être sélectionnées avec soin, suivant votre adversaire. Une offrant de la résistance au feu ? au dragon ? qui permet d’encaisser les coups lourds ? qui donne de la mobilité ? qui vous rendra plus résistant à certaines altérations d’états ?
Vous l’aurez compris, il faudra être minutieux dans vos choix car il sera impossible de tout cumuler avec un seul ensemble.
C’est d’ailleurs là que le côté coopératif gagne en intérêt, vous pourrez par exemple faire une équipe basée sur la trinité classique, un tank, un soigneur et un ou deux dps. Ne l’oubliez pas, le temps de préparation avant une mission est au moins autant crucial que le combat en lui-même, prenez votre temps.
L’ASPECT VISUEL & SONORE
On reconnaît bien là le savoir faire du studio, tout est absolument magnifique. Le réalisme des monstres est toujours autant saisissant, que ce soit la qualité de leurs textures, la fluidité de leurs mouvements, leurs comportements. Ils respirent, sont vivants, presque palpables, c’est franchement dingue. Les décors sont loin d’être en reste, avec des ambiances magnifiques, et riches en détails, un plaisir pour les yeux, avec des biomes variés.
Les musiques sont également bien cool, la B.O. comprend quatre-vingt-quatre titres répartis en trois CD. Là aussi, une grande richesse et de la qualité avec des thèmes doux, comme épiques, qui sauront sublimer votre aventure.
CONCLUSION
En définitive, Monster Hunter World est un excellent jeu. Il reprend ce qui a fait le succès des opus passés, tout en lissant certains aspects rébarbatifs du jeu, le rendant plus accessible aux néophytes, mais en gardant sa profondeur pour les vétérans. Capcom a compris comment faire évoluer l’une de ses licences favorites et l’accueil a été à la hauteur du travail fourni par les équipes. Si vous aimez fracasser du gros bestiaux, ce jeu est pour vous !
Musique écoutée pendant la rédaction de l’article : la bande originale du jeu.
Cet article est une republication d’un article paru dans l’édition reliée n° 23-24 de Mag’zine, que vous :pouvez toujours aller le lire ici.
