Critique – Negima!
Yohohohooo !
Voici ma première critique de manga. Sachez qu’au vu du prix des mangas, et sachant que je ne lis que du papier (aucun scan), il est évident que mes choix se portent, vers des séries qui me semblent digne d’un très grand intérêt pour valoir le coût de l’achat. Ne vous attendez donc pas à avoir des critiques négativse. Cela n’aura que peu lieu avec les animes, et totalement improbable avec les mangas. J’y réfléchis beaucoup avant de dépenser mon argent dans des séries, qui peuvent compter un grand nombre de tomes. Vous pouvez donc tous les considérer comme étant mes coups de cœurs.
Mais passons, place à la …
Dates de publications : février 2003 – mars 2012 (jp) ; octobre 2005 – février 2013 (fr)
Auteur : Ken Akamatsu
Éditeurs : Kõdansha (jp) ; Pika (fr)
Type : Shonen
/!\ Attention, risque de spoil même si je vais tenter de l’éviter.
Alors, alors, par où commencer ? Par le début peut-être. Negima! a rencontré un très grand succès sur l’archipel nippon, en revanche, en occident, il a été quelque peut décrié, comme n’étant qu’une simple copie d’Harry Potter. Que nenni ! Le scénario est bien différent de celui-ci. Certes il y a de la magie, certes cela se passe dans une école (et encore, que sur la moitié de la série), mais ça s’arrête là.
Nous allons suivre les aventures de Negi Springfield, tout juste diplômé de l’école de magie … à l’âge de 10 ans ! Ouais bon d’accord, c’est vrai que le très jeune âge de notre petiot laisse quelque peu perplexe. D’autant plus que celui-ci, va quitter le monde magique pour notre bonne vieille Terre afin de … y enseigner l’anglais dans une école japonaise. Oui, professeur à 10 ans, et alors ?! Il va retrouver un harem plutôt sympa, à la manière de Love Hina, l’œuvre précédente de l’auteur, puisqu’il enseignera dans une école exclusivement de filles, âgées de 14 ans (dans la fleur de l’âge si j’ose dire !).
Une partie du manga, le début, va effectivement se dérouler au sein de cette école, bien particulière, puisque son directeur et tout le corps professoral sont … des magiciens. Dans un premier temps, tout sera plutôt « calme », on va suivre les intrépides aventures de ces lycéennes, qui prendront un malin plaisir à malmener le pauvre Negi. Ils (lui et sa classe) vont vite malgré tout se faire attaquer et, les filles découvriront, du moins pour une partie d’entre elles, que leur p’tit prof est un magicien.
Le voyage scolaire, la fête de Mahora (qui durera un bon nombre de chapitres). Après cet arc, nous allons entrer de le vif du sujet ! Notre petite troupe va se rendre dans le monde magique, tenter de retrouver le père de Negi, et, accessoirement, régler des problèmes géopolitiques. Je vais m’arrêter ici pour, sous peine de vous gâcher la grandeur de l’histoire.
De nombreux thèmes sont abordés dans ce manga, que ce soit les problèmes de cœurs, les conflits politiques, etc … Malgré tout, ça tient correctement debout, l’auteur ne perd pas le fil de son histoire et le suspens est au rendez-vous. Tantôt nous allons nous esclaffer de rire, à d’autres moments nous serons au bord des larmes et nous aurons même des frissons lors de combats épiques.
Un point positif également, les bonus à la fin, qui contiennent les traductions, ainsi que des explication, quand à l’origine des incantations, écrites en latin. Un peu de culture générale bien appréciable à mon goût.
Le coup de patte d’Akamatsu est bien reconnaissable et surtout de grande qualité. Un talent pour bien nous mettre en avant les formes généreuses de nos demoiselles (et ça c’est cool !), mais surtout, à mon sens le plus gros point fort, les scènes de combats, absolument magnifiques, très détaillés sans pour autant être surchargées. Son trait s’affinera au fil des volumes d’une manière très visible lorsque l’on prend le premier et dernier tome. Un autre détail, les décors, sont pour une grande partie d’abord fait en 3D sur ordinateur, avant que soit dessiné par dessus les fioritures. Cela permet une très grande cohérence de l’espace. Mais fini la parlotte, délectez-vous en image !
En définitive c’est un manga à lire ! Le rythme ne perd à aucun moment en intensité. Suspens, humour, rebondissement, amour, action seront au rendez-vous, et permettrons de vous évader l’espace d’un instant.
« Quiétude enchantée, prison éternelle aux roses blanches en fleurs ! Foudre glacée, emprisonne les pantins sans âme … Les neuf paradis blancs éternels ! » Evangeline Athanasia Kitty McDowell