Aura – Maryuuinkouga Saigo no Tatakai

Qui a dit que j’étais bon qu’à traîner sur le web, à fouiller à droite et à gauche pour dénicher des petites personnes talentueuses ? Bon, dans un sens, ils n’avaient pas tort, car aujourd’hui, je vous propose de découvrir un film d’animation vraiment magnifique. J’ai nommé Aura : Maryūinkōga Saigo no Tatakai !

Fiche Technique

Titre : Aura : Maryūinkōga Saigo no Tatakai
Titre original : AURA~魔竜院光牙最後の闘い~
Durée : 1h23
Dates de première diffusion : 13 avril 2013
Réalisateur : Kishi Seiji
Créateur original : Tanaka Romeo
Character designer : Morita Kazuaki
Musique : Oshima Michiru
Scénariste : Kumagai Jun et Uezu Makoto
Studio : AIC A.S.T.A.
Genres : Comédie, Drame, Romance, Surnaturel
Thème : School Life
Licencié en France : Non

Introduction :

Avant de me lancer dans ce film, je vous avoue que j’étais peu optimiste en lisant le synopsis. Puis en regardant le nom du réalisateur qui est Kishi Seiji, ayant réalisé les séries à succès comme Angel Beats!, Kamisama Dolls ou plus récemment Shin Megami Tensei: Devil Survivor 2, je n’ai plus hésité et je me suis lancé ! Par contre, je vous conseille de ne pas lire les commentaires de ce film ! Peu importe comment ils sont écrits, ils vont TOUS vous divulguer ce que vous ne devez absolument pas savoir avant de le voir ! J’écrirai donc cet article sans vous gâcher cette fameuse surprise ! Oui, je sais, je suis trop sympa !

Histoire :

Alors je dois vous avouer que, au tout début du film, je m’attendais à voir un film du style fantastique et d’action. On y voit un combat qui se déroule entre deux samouraïs sur le toit d’une ville de nos jours : Maryuin, un traître contre Balzac, Maître de l’Ordre, mais on ne se rend compte qu’au fur et à mesure, que ce n’est pas le cas du tout.

Le combat prend fin très rapidement et puis boom ! Changement de décor, on arrive dans un lycée et on fait la connaissance de Satou Ichiro qui vient de devenir lycéen. Alors évidemment, on se fait nos propres scénarios pour comprendre le pourquoi du comment, mais ils vont vite être troublés quand Satou Ichiro va retourner dans son lycée en pleine nuit pour récupérer un cahier oublié dans sa salle de classe (élève très sérieux). Il va alors croiser le chemin d’une fille plutôt étrange, avec des habits peu communs dans les couloirs du lycée qui s’appellerait Researcher. Elle se dit missionnée d’une quête très importante, car le monde court un grave danger. Pour éviter le cataclysme, elle doit récupérer des connecteurs de dragons afin de les ramener dans son monde. Ayant réussi à échapper au gardien de l’école, Ichiro propose son aide pour retrouver les fameux connecteurs de dragon, car il s’ennuie dans sa vie « normale ». Sans donner de réponse claire, Researcher s’en va.

Cette fille n’est autre que la mystérieuse fille de la classe de Ichiro qui est absente depuis le début de l’année scolaire : Ryoko Satou, qui porte le même nom de famille que Ichiro. Il ne savait bien évidemment pas que c’était elle au début, mais il l’a découvert malgré lui lorsqu’elle est rentrée dans la salle de classe pour dire à Ichiro qu’elle acceptait sa proposition devant tous les élèves de la classe. Et c’est à partir de là que les ennuis commencent.

Effectivement, le professeur demande à notre protagoniste de devenir l’ami de Ryoko, afin qu’elle puisse s’intégrer au sein de la classe. Celui-ci refuse dans un premier temps, mais il finit par accepter malgré lui, car le professeur pourrait divulguer un certain passé de Ichiro qui semble lourd à porter.

Étant associés, Ichiro et Ryoko parcourent le lycée, puis la ville en dehors des heures de cours, à la recherche des connecteurs de dragon. Cependant, certaines personnes de leur classe n’acceptent pas l’accoutrement de Ryoko, et commencent à la martyriser. Pas seulement Ryoko, mais aussi les « Dream Soldiers », des personnes qui sont également dans leur classe et dans le même cas que Ryoko. Au début ce ne sont que des paroles, mais ça dérive vite à l’humiliation. Ichiro la défend courageusement, mais il est contraint à la laisser tomber, car les pestes qui s’en prennent à Ryoko ont été mises au courant du passé d’Ichiro. Tout va au plus mal jusqu’à que notre héros apprend que Ryoko se serait construit un sanctuaire sur le toit de l’école, afin de quitter le monde des humains pour repartir dans le sien.

Quel est le passé d’Ichiro ? Que sont ces fameux connecteurs de dragon ? Quel rapport avec le combat au début du film ? Pourquoi un sanctuaire ? Les réponses vous seront données après avoir vu le film !

Images et son :

Concernant les OST (Original Sound Track), c’est composé par la merveilleuse : Oshima Michiru ! Ce nom ne vous est pas familier ? Pourtant elle a un palmarès assez impressionnant et elle a composé pour plusieurs séries notamment Fullmetal Alchimist (les films également), ou encore pour Zetsuen No Tempest ! Toujours rien ? The Legend of Zelda, Twilight Princess, non plus ? Ah, on s’y retrouve là, non ? Pour ceux qui ne connaissent toujours pas, je vous invite à découvrir ses musiques, car elles sont magnifiques ! Et ce film ne fait pas exception, puisqu’elle arrive à marier sa musique avec la scène en question d’une façon superbe !

Pour le graphisme, on a droit à une animations très jolie et de très bonne qualité ! C’est vraiment agréable à regarder et vous serez même surpris par moments. Mais ce n’est pas non plus quelque chose de sensationnel. Nous sommes en 2013, il est donc normal d’avoir des graphismes de ce genre avec un studio de ce genre.

Conclusion :

Des personnages bien finis avec un protagoniste charismatique et une histoire qui tient très bien la route. Tout s’enchaîne bien et on ne voit pas le temps passer. C’est un très beau film avec un côté romantique, mais pas du tout ringard, si on se remet dans le contexte de l’histoire. Puis, bien sûr, il y a une grande claque morale. Vous ne comprendrez sans doute pas pourquoi il y aurait une claque morale en lisant mon article, mais je vous l’ai dit au début, je ne divul-gâcherais pas un côté de l’anime qui, selon moi, ne devrait même pas se trouver dans le synopsis. Mais croyez moi, elle est bien présente cette fameuse claque.


Cet article est une republication d’un article paru dans l’édition reliée n° 4 de Mag’zine, que vous pouvez toujours aller lire ici.



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Ancien membre de l'association.

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