Wakfu ; nouvel air pour l’animation FR
Titre original :Wakfu
Années de diffusion : 2008 (S1), 2011 (S2), 2017 (S3)
Durée : 26×24 min (S1), 26×24 min (S2), 13×24 min (S3)
Studio : Ankama Animation
Genres : action/drame/humour/
Scénariste / Réalisateur : Tot & Olivier Thulliez (S1 & 2), Tot / Fabrice Nzinzi (S3)
Récapitulatif
Wakfu la série s’inscrit dans l’univers du Krosmoz, l’univers des produits d’Ankama. La série se déroule environ 200 ans après la fin de « l’ère des Dofus ». À cette époque, le monde est entièrement ravagé suite au « Chaos d’Ogrest », un ogre aux pouvoirs surpassant les Dieux eux-mêmes, a englouti le monde de ses larmes, après s’être pris un râteau.
C’est donc dans un monde en pleine reconstruction, que nous allons évoluer, en suivant les pérégrinations de notre héros Yugo, ainsi que de ses amis Ruel, Amalia, Evangelyne et Tristepin.
Histoire et personnages
L’intrigue se centre donc sur Yugo, un jeune éliatrope confié à Alibert (un aubergiste) par un dragon. L’histoire débute 12 ans après qu’Alibert s’est vu confié le bébé. Yugo est désormais un enfant plein d’énergie, aidant son père adoptif à la taverne. Après un incident, Yugo découvre qu’il a des pouvoirs et qu’il est en réalité un éliatrope, un peuple aujourd’hui disparu, dont il est un survivant. Il a le pouvoir de créer des portails dimensionnels et, ce qui rentre par l’un, ressort par l’autre.
Décidé à en découvrir plus sur ses origines, il part à l’aventure avec Ruel, un vieil énutrof avare, mais également excellent ami de son père adoptif Alibert. Il est suivi par Tristepin, un iop un peu débile, mais un compagnon sur qui l’on peut compter, surtout en cas de baston. N’oublions pas Amalia, la princesse du Royaume Sadida, ainsi qu’Evangelyne, sa garde du corps et archère hors-pair.
Sur leur route, il rencontrerons un adversaire du nom de Nox (ndlr : notre nouveau rédacteur nie toute implication), un xélor au passé visiblement sombre, qui cherche à accumuler une quantité titanesque de Wakfu, l’énergie qui fait vivre le monde et les êtres vivants, afin d’essayer de remonter dans le temps. Entre-temps, ils feront la rencontre du frère dragon de Yugo, Adamaï, ainsi que du vieux dragon Grougaloragran qui l’a élevé (et qui a accessoirement confié Yugo à Alibert).
Cela était pour la première saison, dans la deuxième, notre groupe d’amis va chercher le Dofus de Grougaloragran, dans lequel son Wakfu est retourné. Un Dofus n’étant qu’un œuf de dragon, dans lequel se réincarne ce dernier lors de sa mort, avant de renaître tel un phénix, un dragon ne meurt donc pas, puisque son énergie vitale, son Wakfu, retourne dans son œuf avant d’éclore à nouveau.
Ils devront également affronter Rushu, un démon extrêmement puissant, qui essaie de sortir de sa dimension (la Shukrute), afin d’envahir le Monde des Douze (là où vivent nos héros).
Et oui, la vie ne va pas faire de cadeau à nos aventuriers en herbe ! Toutefois, Yugo réussira à en apprendre plus sur son peuple, mais je ne vous en dit pas plus.
Quant à la saison trois, elle est actuellement diffusée (au moment où j’écris) et semble s’orienter vers un voyage initiatique, où nos protagonistes devront réfléchir sur eux-même et leurs actions.
Je n’en dirais plus car, je n’ai tout simplement pas vu les épisodes au-delà du cinq pour le moment. Mais nul doute que cette saison sera d’un niveau au moins égal aux précédentes.
Le style Ankama
Outre le visuel très singulier, aussi bien par la technique d’animation utilisée (avec Flash), que pour la palette des couleurs, le « style Ankama » se démarque aussi par l’humour et les divers clins d’œil à la pop-culture, disséminés dans ses œuvre. La série Wakfu n’y fait pas exception et tire de là sa force.
Ce dessin-animé se destine donc aussi bien à de jeunes enfants, qu’à des adultes, car le récit est fait de telle sorte que, suivant votre âge, vous en comprendrez des strates différentes.
Mais revenons quelques minutes sur l’aspect visuel, car c’est là un point clef de cette série d’animation. C’est d’ailleurs l’identité visuelle générale d’Ankama, des images vectorielles sous Flash, très lisses et rondes, qui donnent un charme certain aux créations de cette entreprise.
Cela permet en fin de compte de ne pas être dépaysé en passant d’une œuvre à l’autre, car n’oublions pas que le fer de lance d’Ankama est le trans-média, soit le fait de retrouver le même univers, mais via des époques et des personnages différents, aux travers de médias divers et variés, allant du jeu-vidéo à l’animation, en passant par le livre.
Accueil du public
Un pari réussi, puisque la série connaît un succès immense, aussi bien dans l’Hexagone, que dans le reste du monde, notamment aux États-Unis ainsi qu’au Japon. La série fonctionne grâce à des points forts, dont notamment son animation, qui apporte un nouveau souffle, des personnages hauts en couleurs et profonds, notamment pour ses méchants, qui ne le sont au final pas tant que cela, ainsi que son histoire qui possède différents niveaux de réflexion, qui vous permettent de l’apprécier, que vous ayez 7 ou 77 ans !
Article publié sous le pseudonyme Esenjin San[gigi]
Cet article est une republication d’un article paru dans l’édition reliée n° 22 de Mag’zine, que vous :pouvez toujours aller le lire ici.