Slender : The Arrival

Fidèles à leurs habitudes, les éditeurs de jeux vidéo auront été productifs cette année. Malgré une période bien remplie par les cours, j’ai décidé de vous présenter quelques jeux qui auront marqué ma petite vie de gamer à mes heures perdues. Je tiens à préciser que les jeux cités ne sont en aucun cas les plus récents, simplement ceux qui ont occupé mon année. De plus l’objectivité n’est absolument pas garantie !

Commençons par un jeu peu connu, si vous le voulez bien ; il s’agit de « Slender : The Arrival ». Que vous connaissiez, ou non, le premier des Slender, la version la plus populaire de cette sage est sans contexte « Slender : The eight pages ». Le but du jeu est on ne peut plus simple. Armé de votre lampe-torche et de votre courage légendaire, vous devez récupérer huit pages agrafées sur les murs à différents points remarquables de la carte. Cependant, ce serait tout simple si personne ne vous empêchait de vagabonder librement parmi les poneys dans cette forêt luxuriante. À partir de la 1ère page trouvée ou de cinq minutes de jeu, le danger commence réellement : Slender décide de se lancer à votre poursuite, afin de mettre un terme à… votre vie, tout bonnement.

Slender n’est pas un ennemi totalement normal ; oubliez les monstres qui rushent à la Serious Sam : il sera immobile tout le long de votre aventure. Il maîtrise, à votre grand dam, l’art de la téléportation et, son visage inexpressif vous glacera tellement le sang que vous ne pourrez le fixer trop longtemps, sous peine de subir sa machiavélique illusion. Plus vous récolterez de pages, plus son pouvoir de téléportation sera grand. Un petit conseil : évitez les retournements brusques de la lampe, vous pourriez avoir une très mauvaise surprise ! Seules quelques libertés vous seront accordées : le fait de marcher/courir et d’éteindre/allumer votre lampe-torche. En effet, l’intensité lumineuse est inversement proportionnelle au temps passé à explorer la carte. Utilisez-la donc à bon escient.

The Eight Pages n’étant qu’un niveau unique, d’autres cartes sont apparues, le principe étant toujours le même. Mon coup de cœur penche pour la map Mansion, mais vous aurez l’embarras du choix, parmi d’autres créations comme « 7th Street », « Prison », « Sanatorium »… Ces différents niveaux possèdent quelques variantes. Par exemple, vous ne devrez plus chercher des pages, mais dix objets remarquables dans « Mansion ». De plus, des clefs seront primordiales pour débloquer l’intégralité de la carte et, ainsi, finir le jeu. Jouer avec des amis est fortement conseillé : préférez conserver l’ambiance sonore, très bien réalisée et terrifiante.

Mais ce ne sont pas ces cartes qui vont nous intéresser aujourd’hui. Blue Isles Studio, indépendant, a décidé de continuer l’aventure de « Slender » par le biais de « The Arrival ». Ce n’est plus un simple niveau ici, l’histoire autour du mythe a été peaufinée pour arriver à un véritable jeu vidéo de plusieurs niveaux. S’enchaînent alors les cartes « frissons », à la manière du premier opus et les cartes « histoire », où rien de bien effrayant ne se passe, mais où le scénario trouve toute sa splendeur.

L’amélioration graphique n’a rien à envier aux autres jeux de cette année et, l’on se retrouve dès le début dans l’ambiance. Quelques « easter eggs » rythment cet opus, je vous mets sur la voie de l’un d’entre eux avec cette musique, fer de lance de la saga : « Gimme 20 dollars » (de Ron Browz).

Le second niveau de « The Arrival » ressemble très fortement à celui de « The Eight Pages », les points remarquables et la forêt totalement plate ayant été modifiés. Puis, l’intensité de la lampe ne varie plus et, vous pouvez désormais sprinter à l’infini.

Mais (il y a toujours un « mais »), le principal défaut de ce jeu est pour moi sa durée de vie. Il se finit en une après-midi et, les différentes difficultés de jeu ne l’agrandissent pas suffisamment pour parvenir à une durée de vie raisonnable. Toutefois, il faut garder à l’esprit que ce jeu vient d’un studio indépendant, que les graphismes sont époustouflants et, que la peur et le frisson sont au rendez-vous. 10 € reste alors un prix abordable et, je vous confierai qu’il m’arrive de temps en temps de faire une petite partie de « The Arrival » (notamment le niveau de la mine, mais c’est une autres histoire!).

N’hésitez pas à bien fouiner le moindre recoin du jeu, sans quoi vous ne parviendrez pas à atteindre le niveau bonus ! Quelques DLC (Down Loadable Content) devraient faire leur apparition, le dernier en date étant décevant, certes riche en hypothèses concernant l’origine de Slender.

Je n’ai pas souhaité fournir de screens du jeu montrant Slender visible, il me semble normal de vous laisser découvrir ce gentil personnage avec sa jolie petite cravate rouge !


Cet article est une republication d’un article paru dans l’édition reliée n° 8 de Mag’zine, que vous pouvez toujours aller le lire ici.



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