Child of Light

Tout le monde connait Ubisoft. Si ce n’est pas le cas, sachez que c’est eux qui ont développé des jeux comme Assassin’s Creedn Far Cry, Watch Dogs et, j’en passe. C’est la raison pour laquelle, le fait qu’ils développent un jeu indépendant fasse polémique sur le net.

À la base, un jeu indépendant est créé par une ou deux personnes sur leur PC privé. Ubisoft possède plusieurs dizaines de développeurs professionnels, des locaux et tout un tas de matériels haut de gamme. Peut-on appeler ça un jeu indépendant ? Je ne sais pas, mais une chose est sure, c’est qu’ils ont réussi leur pari à faire un jeu de qualité. J’ai nommé Child Of Light !

L’histoire

Aurora est une princesse au début du XIXe siècle. Celle-ci décède au tout début du jeu. Pas commun me direz-vous. Cependant, elle se réveille à Lémuria. Lémuria est un pays spécial, puisque magie, créatures fantastiques et monstres existent. En voyageant dans ce pays, elle y fera la rencontre d’une luciole, ma foi plutôt sympathique : Igniculus ! Celle-ci éclairera le chemin d’Aurora à travers les passages obscurs qu’elle franchira !

Son objectif est simple ! Retourner d’où elle vient et, retrouver son père rempli de chagrin. Ce scénario simple va vous plonger dans un monde merveilleux et poétique pendant des heures, que vous ne verrez pas passer pour à peine 15 € !

Les graphismes

Le décor est planté, on peut donc s’y mettre. Tiens, le décor, parlons-en.

Il faut savoir que tous les décors, sans exception, ont été réalisé à la main. Ceci est déjà une prouesse en soi. Si, comme moi, vous adorez observer les décors dans un jeu, vous allez être servis. Effectivement, vous pourrez explorer tous les recoins de la carte puisqu’Aurora sait voler. Ceci ne sera pas inutile d’ailleurs, puisqu’on joue à un RPG très inspiré des RPG japonais, excellentissimes comme les Zelda ou les Final Fantasy ou encore Grandia. Voyager en long, en large et en travers vous fera donc découvrir des quêtes annexes prenantes.

Les dialogues et narrations

Mais il me semble avoir oublié un point assez important… Ah oui ! L’intégralité des dialogues et des narrations seront écrits sous forme de poésie. Le langage utilisé dans ce jeu, n’étant plus toujours à la mode, vous plongera dans un monde complètement féerique. Retour en enfance. C’est incroyable comment des dialogues peuvent influencer un jeu à ce point, qui l’eut cru ? Ce jargon, riche de mots, qui ne manque pas de rime, ni d’humour, vous fera faire un voyage temporel malgré vous.

La musique

Et cerise sur le gâteau, la musique est accordée à 200 % avec l’atmosphère. Et dans mes recherches, quelle surprise j’ai eu en apprenant que c’était Cœur de Pirate, l’auteur des musiques ! Je n’apprécie pas particulièrement ses musiques, mais il faut avouer qu’elle a réalisée un travail remarquable. Certes, ses musiques ne m’atteignent pas d’habitude, mais elle a prouvé qu’elle avait un grand talent, qui a certainement ému beaucoup de gens, comme ça a été le cas pour moi. Merci à elle !

Le gameplay

N’oublions pas le principal, le gameplay. Comme dit plus haut, nous sommes dans un RPG. On fera donc la rencontre d’un tas d’objets, ou encore de personnages, dont certains intégreront notre équipe, mais également des monstres. Des monstres qu’on devra affronter d’ailleurs. Et quand on parle d’affrontement, il y a forcément échange de coups. Dans Child Of Light, ceux-ci ont une importance capitale dans le jeu. Les combats se font au tour par tour, avec deux de vos personnages et Igniculus (on reparlera plus tard de cette luciole). Les combats possèdent un système fortement inspiré (même copié) du jeu Grandia.

Une barre de progression temporelle se trouve en bas de votre écran avec les icônes des personnages et des ennemis présents dans le combat. Ces icônes vont avancer tout le long de la barre à une vitesse qui dépend de leurs statistiques personnelles. Une fois l’icône arrivée au bout, c’est à ce moment qu’il faut choisir l’action à réaliser, qui est donc de se défendre, d’attaquer ou d’utiliser des objets.

Il faut noter qu’il y a une période d’exécution de l’action choisie, qui est extrêmement importante, puisque vos personnages comme vos ennemis peuvent se faire interrompre pendant cette exécution. Si l’action est interrompue par une attaque de l’équipe adverse, le personnage attaqué retournera au début de la barre de progression sans avoir effectué l’action. Et c’est là que toute la stratégie opère.

Par exemple, un gros monstre est sur le point de réaliser une attaque dévastatrice, mais longue à exécuter, on dira donc à nos personnages de se défendre pour limiter les dégâts, ou alors de lancer une attaque faible, mais d’une rapidité exemplaire afin d’interrompre le processus de l’attaque ennemie. Tout ceci repose sur vos épaules et sur votre capacité d’analyse.

Notons également qu’Igniculus peut ralentir la progression des icônes chez les ennemis, ou soigner vos personnages. Bien sûr, c’est limité par une jauge. Mais cette jauge peut se remplir en récupérant des sortes d’artefacts.

Igniculus

D’ailleurs, cet Igniculus a également une grosse part de responsabilité dans le jeu. Elle sert de lampe-torche, mais pas seulement. Comme dit précédemment, elle participe aux combats, mais elle peut également récupérer des objets à distance, actionner des mécanismes afin de débloquer des certaines portes ou coffres. Elle peut même servir à vous protéger d’ombres menaçantes ou encore empêcher le fonctionnement de certains pièges.

Oculi :

Un RPG, qui se respecte, se doit d’avoir une sorte d’arbre de compétences. Child Of Light n’échappe pas à la règle, puisque vous récupérez des oculis, grâce à l’expérience remportée dans vos combats. Vous montez en niveau, vos compétences aussi, grâce à ces fameux oculis, que vous devez vous même confectionner pour les améliorer.

Il existe trois voies possibles pour les arbres de compétences par personnage. Cependant, vous pourrez en commencer une deuxième, après en avoir achever une sur la fin du jeu. Et vous pouvez me croire, vous allez en passer du temps à cogiter, en vous grattant la tête, pour savoir quelle combinaison d’oculis est la mieux pour tel ou tel personnage !

Conclusion

Non, Child Of Light n’a pas une durée courte, malgré que ce soit un jeu dématérialisé. Non, Ubisoft n’a pas raté ce jeu, malgré les rumeurs qui ont pu courir après le succès du jeu. Oui, Child of Light est une perle que vous ne devez rater sous aucun prétexte, quel qu’il soit. Ce jeu est une merveille qui va enchanter vos sens. Foncez jouer à ce jeu hors du commun.

Truc écouté pendant la rédac’ : Kari Sigudsson – Sequence Of Events


Cet article est une republication d’un article paru dans l’édition reliée n° 8 de Mag’zine, que vous pouvez toujours aller le lire ici.



Avatar photo

Rédigé par

Ancien membre de l'association.

Vous pouvez aussi aimer...