Aura Kingdom, va, envoyé de Gaïa !

Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas parlé d’un MMO, non ? Non. Oui, j’aime dépiauter mon semblant de vie sociale dans ces jeux en ligne. Aujourd’hui, je vous invite à (re)découvrir un « vieux » jeu, Aura Kingdom (aussi nommé Fantasy Frontier Online à Taiwan et Hong-Kong, ou encore Innocent World au Japon).

C’est début juillet que je me suis attelé à la découverte de ce MMORPG, quelque peu lassé de ceux sur lesquels j’étais (il faut dire que le confinement m’a aidé à bien les sécher !). Dans les grandes lignes, il s’agit d’un jeu sorti en 2014 des studios taïwanais X-Legend et édité par Aeria Games.

L’histoire

On reste sur quelque chose de classique, mais cependant efficace. Le « Cube de Gaïa », qui est à l’origine du monde s’est fait dérober par le « Chevalier Noir » pour de sombres desseins. Vous incarnez un « Envoyé de Gaïa », une des rares personnes étant dotée de pouvoirs particuliers que vous a conféré le Cube à votre naissance.

Vous allez donc devoir parcourir diverses contrées afin de sauver le monde en perdition. À la manière de FFXIV par exemple, ce sont les quêtes qui débloquent le contenu du jeu, il vous faudra donc avancer dans l’histoire, si vous souhaitez débloquer de nouvelles zones, instances, etc..

La jouabilité

On est sur quelque chose d’extrêmement courant, ça fonctionne comme un WoW ou bien FFXIV, on cible les ennemis à l’aide de la souris ou avec la touche TAB, puis on utilise son sort, soit en cliquant dessus dans la barre ou en utilisant le raccourci associé.

Le seul truc qui m’a vraiment dérangé, c’est la caméra. Classiquement, lorsque l’on reste appuyer sur le clic de la souris en bougeant cette dernière, cela fait disparaître le curseur et bouge la caméra autour du personnage. Ici, le curseur reste à l’écran, et l’on se retrouve souvent avec le pointeur sur son deuxième écran en plein milieu d’un autre programme. Mise à part cette gêne, le jeu reste jouable et est plutôt agréable.

Il y a actuellement quinze classes, avec chacune leurs caractéristiques propres, plutôt orientées tank, soin/soutien ou DPS. En outre, arrivé au niveau 40, vous pourrez choisir une seconde classe pour votre personnage, lui ouvrant de nouvelles possibilités (il est d’ailleurs possible de changer sa seconde classe à tout moment). À vous de composer un personnage à votre image !

Les graphismes

Là aussi, on est sur quelque chose de vu et revu, très semblable à un WoW par exemple, mais beaucoup plus chatoyant je trouve. La direction artistique est plutôt bonne et l’on parcourt les différentes régions du jeu avec beaucoup de plaisir.

Les monstres sont plutôt soignés, tout comme les costumes des personnages et les effets des sorts n’ont pas à rougir. Un travail très honnête a été fait de ce côté là. Je vous laisse apprécier les captures d’écran qui illustrent cet article.

Le musique

Très correcte sur ce point également, chaque zone et chaque instance ayant son propre thème. À mon sens, la musique est le point le plus important pour un jeu, après sa jouabilité, si l’on veut pouvoir bien s’y immerger. Ici, elle fait le travail et je n’ai pas eu de moment où elle m’a lassée au point de vouloir la couper.

La communauté

Sur le mois où j’ai joué, je n’ai fait que des bonnes rencontres. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de boulets sur le jeu, j’en doute fortement, mais globalement c’est plutôt sein. J’ai été très bien accueilli dans la première guilde que j’ai contacté et suis toujours tombé sur des personnes gentilles lorsque j’ai dû faire des instances de groupe.

Je précise que le serveur, où je suis, est français (il faut passer par le site officiel et non par Steam pour pouvoir y accéder).

Boutique et système économique

Le jeu étant F2P (vous pouvez y jouer gratuitement), il dispose d’une boutique en jeu, permettant d’acheter diverses aides au jeu (de l’espace d’inventaire par exemple), ainsi que de nombreux costumes. Ceci dit, il y a aussi une boutique « loyal », où l’on peut acheter avec une monnaie obtenue gratuitement tous les jours, tout autant de chose que dans l’autre, avec des costumes par exemple aussi bien travaillé et à des prix abordables. On obtient -a minima- 3.000 points de loyauté par mois (j’en ai fait près de 15.000 mon premier mois) et les costumes débutent à une centaine de points pour les moins chers, il serait donc malhonnête de totalement leur cracher dessus.

Attendez-vous cependant à voir de très nombreuses « offres spéciales » ou « offres promotionnelles » vous incitant à lâcher quelques euros.

En conclusion

Un bon jeu sur lequel on peut prendre du plaisir. Une progression rapide au début qui ralentira à plus haut niveau. Il n’est cependant pas exempt de défauts : la pression lente à haut niveau est plus due à un long « farm » qu’à une réelle difficulté (la majorité du contenu du jeu est -vraiment- facile) ; la localisation n’est pas toujours au top ; les PNJ s’adressent à votre personnage au masculin, même s’il s’agit d’une femme ; idem pour les titres, il manque parfois des paragraphes de textes entiers dans les dialogues de quêtes…

Mais si vous aimez le genre, vous devriez vous y amuser au moins quelques mois.

Truc écouté pendant la rédaction de l’article : l’album One More Light – Linkin Park


Cet article est une republication d’un article paru dans l’édition reliée n° 25 de Mag’zine, que vous pouvez toujours aller le lire ici.



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Selamat pagi ! Rédacteur en chef du site et accessoirement président de l'association. Passionné de culture et d'art depuis bien des années, pour ne pas dire toujours, j'espère que cet endroit saura titiller votre curiosité ! Attention « Mon langage est composé de 97 kg de méchanceté. »

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