Critique – Aoi Hana
Salut tout le monde !
Cette semaine, c’est le thème « shojo-ai » qui tombe. Quand j’ai vu cela, j’ai un peu grogné. C’est alors que j’ai eu la bonne idée de demander à des amis, s’ils n’auraient pas dans leur répertoire, un truc bien cool. Ils m’ont balancé une belle liste de près de 15 titres ! J’ai commencé par Valkyrie Drive et je me suis dit « Mais où ai-je mis les pieds ?!! », j’ai donc décidé après deux épisodes visionnés, de jeter un œil à autre chose. C’est là que mon regard s’est posé sur Aoi Hana. J’ai été conquis de suite.
Nombre d’épisodes : 11 de 22 minutes
Diffusion : du 02 juillet au 10 septembre 2009.
Studio : JC Staff
Genres : Romance, yuri.
Nous allons ici suivre le chemin de Fumi Manjome, qui rentre à l’école pour filles, Matsuoka. Elle revient dans sa ville natale, après un déménagement 10 ans auparavant et, retrouve par hasard sa meilleur amie de l’époque, Akira Okudaira. La première est calme, réservée et pleure très facilement, tandis que sa copine est plutôt du genre dynamique et surexcitée. Fumi rencontrera dans son école Yasuko Sugimoto et, finira très vite par sortir avec.
L’histoire va principalement se concentrer sur les relations amoureuses de ces trois demoiselles. Comme dit plus haut, j’ai été conquis très vite. Premièrement, c’est franchement bien écrit. Les personnages sont bien exploités, les relations sont traitées en profondeur. Questionnement, peine, chagrin sont au programme, avec une écriture fluide rendant le tout des plus agréables à suivre. Secondement, la grande force de cet anime est qu’il ne va pas dans l’érotique ou le pornographique (contrairement à beaucoup de choses que l’on nous sert chaque saison depuis quelques temps), non, Aoi Hana sait rester sensuel. Et ça, c’est franchement pas donné à tout le monde. L’histoire est belle, remplie de sentiments et suffisamment juste, pour enlacer notre cœur bien rapidement. C’est touchant.
Le rythme est bien géré, tout du long des 11 épisodes et, bien que la fin soit plus qu’ouverte, nous laissant en suspens, cela ne dérange pas, bien au contraire.
C’est tout simplement super joli ! L’animation n’est pas monstrueuse, mais pour un anime de ce genre, cela n’est pas utile. En revanche, l’ambiance est particulièrement bien travaillée. Les décors à l’aquarelle sont magnifiques, le chara-design très propre. Une bien agréable surprise, on sent que J.C. Staff s’est bien impliqué dans sa licence. Pour notre plus grand bonheur. Je vous laisse constater cela vous même, avec quelques captures d’écran.
Là non plus, rien de d’exceptionnel, mais c’est frais, c’est doux, c’est apaisant et, c’est ce qu’il faut pour enrober la beauté de Aoi Hana, avec un piano dominant dans la plupart des thèmes. Je vous invite à écouter cela.
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Pour les génériques, ils sont très simples, mais reflètent ce qu’est l’anime. Et c’est bien le travail qui leur est demandé. On a donc droit à un générique d’ouverture, « Aoi Hana » interprété, écrit et composé par Kukikodan, ainsi qu’à un générique de fermeture, « Centifolia » interprété et écrit par Ceui et composé par cette dernière ainsi que Odaka Kotaro.
OP
ED
Une belle & agréable surprise pour moi, j’espère tomber de nouveau sur d’aussi belles histoires, dans mes prochains visionnages de « shojo-ai », on peut dire que Aoi Hana m’a plus que réconcilié avec le genre, cela fait plaisir.
Sur ce, je vous dis à bientôt ! Bises.
