Retour sur le collector Bakemonogatari / Nisemonogatari

Salut, salut !

Hier j’ai donné un petit avant goût de ce fameux coffret collector, tant attendu par les fans ! Il est donc l’heure de savoir s’il est à la hauteur des attentes et s’il respecte ses promesses.

Je vais commencer par passer rapidement sur les DVD-BR. J’ai regardé les deux épisodes de HITAGIcrab, sur chacun des deux supports. On notera bien entendu une qualité d’image nettement supérieur sur BR, il va d’ailleurs falloir que je m’en procure un pour visionner la suite, puisque squatter celui de mon père va être moyennement jouable. Chose en revanche plus gênante, sur le DVD, la lisibilité des sous-titres, pas vraiment au beau fixe. C’est dommage, car pendant que l’on peine à déchiffrer ce qui est écrit, on profite bien moins de la scène derrière.

Autre chose qui m’a marqué, c’est la fameuse phrase de Hanekawa « Je ne sais pas tout. Je ne sais que ce que je sais. » qui est devenue ici « Je ne sais pas tout. Je sais un certain nombre de chose. » (ou « un grand nombre de choses. », je ne sais plus exactement). Pour moi le sens est changé, la signification n’est plus du tout la même et correspond moins à la personnalité du personnage.

Dernière chose là dessus, une grosse faute de français ! Est-ce qu’il y a eu une relecture ? mettre un « c’est » au lieu de « cet », ça ne passe vraiment pas.

c'est-cet

Voir cela dès l’épisode deux peut laisser perplexe quand à la suite. Sinon rien à redire, le BR est un plaisir visuel et sonore sans fin.

Passons désormais aux artbooks, on va débuter avec celui intitulé Bakemonogatari puis celui sur Nisemonogatari.

La première chose qui saute aux yeux, c’est l’utilisation abusive du « Alors que » dans le résumé des arcs. Il y a pourtant tant d’autres tournures qui peuvent être utilisées dans notre langue si riche !

Ensuite, j’ai pu noter pas mal d’autres petits trucs déplaisants. Je peux citer par exemple l’oubli du saut d’une ligne entre les deux paragraphes de la description d’Hitagi. Cette dernière est d’ailleurs malmenée sur l’orthographe de son nom. Dans le sous-titrage il est « Senjôgahara » tandis qu’ici il est écrit « Senjyogahara ». Je ne pense pas que fondamentalement il y en ait un mieux que l’autre, mais se mettre d’accord pour utiliser la même écriture aurait été judicieux.

L’utilisation du guillemet anglais au lieu du guillemet français. Je rappel que les guillemets français (ou guillemets typographiques) sont « » avec un espace insécable avant et après (sauf si l’expression est de deuxième niveau ou plus).

J’ai également noté l’utilisation du terme « apparitions » que je trouve particulièrement mal choisi. Après je ne parle pas couramment le japonnais et, ne pourrais donc pas dire s’il est plus proche littéralement parlant de « aberrations » ou « entités ».

On poursuit avec la phrase « On ne sait cependant toujours pas comment il arrive au quotidien. » dont je cherche encore le sens. Même si c’était apéro hier soir, je pense pouvoir affirmer qu’il manque au moins un mot dedans. Dans le contexte la formulation serait à mon avis « On ne sait cependant toujours pas comment il arrive à vivre au quotidien. »

Certaines images des différentes vues des personnages sont très pixelisées (dans l’artbook Bakemonogatari uniquement).

Des fautes d’inattentions qui auraient été évitées avec une relecture « après des passionnés » au lieu de « auprès des passionnés », ou encore « rencotrait » / « rencontrait », « soeur » / « sœur » (même Word corrige automatiquement cette faute ! Il faut le vouloir), « etc » au lieu de « etc. » (ou « &c. » mais cette formulation est plutôt ancienne et peu usitée désormais).

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Une nouvelle formulation pour l’écriture des dates a fait son apparition aussi.

J’ai également noté dans l’artbook Nisemonogatari, deux pages avec les même illustrations …

Bien entendu, j’ai gardé le meilleur pour la fin ! L’utilisation du terme « panneaux » pour parler de « carton » ou « intertitre », cela aura au moins eu le mérite de me faire beaucoup rire ahah ! En effet, en cinéma, particulièrement dans le cinéma muet, on utilisait beaucoup de « cartons » ou « intertitres », qui est un texte filmé.  Le rôle de ce dernier est d’apporter un complément d’informations sur la scène en cours, ou, de retranscrire un dialogue, dans le cas du cinéma muet évoqué précédemment. Pour l’anecdote et votre culture générale, sachez qu’Alfred Hitchcock a débuté dans le cinéma, en dessinant ces fameux intertitres.

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Ci-dessus, un exemple d’intertitre dans Bakemonogatari. À noter que dans les Monogatari, ce choix d’utiliser des cartons est à la fois artistique et pratique.

Il y a bien quelques autres petites fautes, notamment de formulation, mais cela est plus subjectif, je vais donc arrêter ici.

Il faut donc conclure maintenant. Ce coffret collector, je ne regrette pas son achat, sincèrement. Mais si vous ne l’avez pas encore, ne le prenez que si vous êtes vraiment un fan de la série et, même dans ce cas là, je vous suggère d’attendre de le trouver d’occasion, il ne vaut pas ses 80/90€, clairement, de trop nombreuses erreurs.

Voila ! Peut-être à une prochaine lorsque j’aurais visionné toute la série.

Bises.

n.b : je m’excuse pour les espaces insécables qui ne sont pas respectés dans cet article, le thème utilisé ne le supporte pas.



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Selamat pagi ! Rédacteur en chef du site et accessoirement président de l'association. Passionné de culture et d'art depuis bien des années, pour ne pas dire toujours, j'espère que cet endroit saura titiller votre curiosité ! Attention « Mon langage est composé de 97 kg de méchanceté. »

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