Peaky Blinders

Aaaaah, Peaky Blinders. Depuis le temps que je souhaitais parler de cette série, l’occasion se présente enfin ! Il s’agit d’une série britannique, qui s’inspire d’un gang ayant existé dans ce pays, Peaky Blinders. Il devait ce nom aux lames de rasoirs que ces membres dissimulaient dans la visière de leurs casquettes, s’en servant ensuite comme arme. Entrez donc avec moi, dans cette Angleterre d’après-guerre, loin d’être rose, en particulier dans la ville de Birmingham.


Fiche technique

Titre : Peaky Blinders
Création : Steven Knight
Réalisation : Otto Bathurst, Tom Harper, Colm McCarthy (saison 2)
Scénario : Steven Knight, Toby Finlay et Stephen Russell
Montage : Christopher Barwell, Mark Eckersley, Matthew Cannings et Mark Davis
Photographie : George Steel, Simon Dennis et Peter Robertson
Musique : Mearl
Générique :
Red Right Hand deNick Cave and the Bad Seeds
Producteurs délégués : Caryn Mandabach
, Greg Brenman, Steven Knight, Jamie Glazebrook et Frith Tiplady
Producteur : Katie Swinden
Sociétés de production : Caryn Mandabach Productions
, Tiger Aspect Productions
Société de distribution : Endemol UK (Royaume-Uni)
Pays d’origine : Royaume-Uni
Langue originale : anglais
Nombre de saisons : 2 (+ 3ème en cours de réalisation)*
Nombre d’épisodes : 12 (6 par saison)
Durée des épisodes : 55 minutes
Dates de diffusion, Royaume-Uni : depuis le 12 septembre 2013 sur BBC Two, France : depuis le 12 mars 2015 sur Arte*


L’histoire

Nous sommes dans l’après-guerre,les hommes sont rentrés du combat et commencent à reprendre leurs petits trafics.Nous serons aux côtés de la famille Shelby, qui dirige les Peaky Blinders. Par certaines péripéties, Thomas va trouver une grosse cargaison d’armes et prendra en main les affaires de la famille peu de temps après. À la fois un atout et un handicap, ces armes seront un point important de l’histoire. Mais cette dernière ne se cantonne pas qu’à cela.

Entre les histoires internes à la famille, le problème avec les autres clans ou encore Grace, l’infiltrée des flics qui doit retrouver les armes, ce n’est pas les embûches qui vont leur manquer. Il ne faut pas oublier que l’on est juste après la première guerre mondiale, dans des quartiers malfamés où règnent misère, gangs et policiers corrompus. L’univers est vraiment riche et particulièrement bien exploité, grâce en partie au format d’une heure qui permet de creuser les choses et d’aller au bout des idées mises en place.

Le rythme est lent, mais intense. On vit dans cette ville de Birmingham, notre cœur s’accélère, les poils se hérissent et, parfois, les larmes arrivent.

Thomas Shelby

Je me dois de faire un petit paragraphe sur ce dernier, car il respire le charisme ! Bon dieu que j’aime ce personnage, merveilleusement bien joué par Cillian Murphy. Froid, calculateur, manipulateur. Bien que ces termes puissent sembler peu glorieux, Thomas Shelby ne se résume pas qu’à cela. À l’écoute et aimant sincèrement sa famille, il agira toujours pour le bien de cette dernière, jusqu’à essayer de rendre légales les affaires des Shelby, sur les paris de courses équestres.

Les autres personnages de la licence sont loin d’être en reste, notamment la tante Polly, mais Thomas est à part. Il est un véritable poumon pour la série.

L’aspect visuel

C’est tout bonnement au top ! Elle a plus l’aspect d’un film que d’une série, je ne sais pas trop si vous saisissez bien la nuance. Ce n’est pas facile à expliquer, mais elle a vraiment ce cachet si particulier, qui donne une ambiance qu’aucune autre série ne peut avoir. C’est vraiment un régal pour les yeux et je m’en suis délecté du début à la fin. Les plans sont intelligents, les cadrages soignés, on sent vraiment que la réalisation a eu droit à un soin particulier ici. On l’apprécie d’autant plus à mon goût, que là, le choix se justifie bien. Les captures d’écrans présentent dans l’article devraient vous en convaincre. J’ai rarement vu une esthétique aussi soignée, surtout dans une série.

La bande son

Encore un point plus que positif, puisqu’elle est absolument superbe. Chaque musique met en valeur la scène à l’écran, en faisant ressortir tous les sentiments qu’elle exprime. Calme et dynamique, paisible et violente, dépravée et élégante, voilà ce qu’est la B.O. de Peaky Blinders. Un bel équilibre qui ne fera que renforcer votre immersion. Il y a du Nicke Cave, The White Strapes, PJ Harvey et même un peu de Arctic Monkeys et quelques autres. Comme je suis sympa, je vous passe même l’adresse pour aller écouter tout cela en cliquant ici,

En résumé

J’admets que je ne suis franchement pas un grand fan de séries, mais là j’ai été totalement happé par celle-ci et son charme indétrônable.

Article publié sous le pseudonyme Sangigi Fuchsia

Truc écouté pendant la rédactionde l’article : la B.O. de PeakyBlinders voyons !

(NdlC)* 6 saisons actuellement, dont la dernière a été diffusée entre le 27 février et le 3 avril 2022 (Disponible en VOD sur Arte jusqu’à la saison 5 également disponible sur Netflix)


Cet article est une republication d’un article paru dans l’édition reliée n° 14 de Mag’zine, que vous :pouvez toujours aller le lire ici.



Rédigé par

Selamat pagi ! Rédacteur en chef du site et accessoirement président de l'association. Passionné de culture et d'art depuis bien des années, pour ne pas dire toujours, j'espère que cet endroit saura titiller votre curiosité ! Attention « Mon langage est composé de 97 kg de méchanceté. »

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