Overlord


Diffusion : été 2015

Format : 13 épisodes de 24 minutes

Studio : Madhouse Studios

Licence FR : ADN

Thèmes : /combat/jeu/monde virtuel/

Genres : /action/aventure/fantastique/


Bonjour, bonjour !

Si vous le voulez bien, je vais dans ce numéro vous parler de l’anime Overlord ! Même si vous ne le souhaitez pas, je le ferai malgré tout, car c’est moi le patron.

Le scénario

L’histoire est adaptée du romain éponyme, de Maruyama Kugane (écriture) & so-bin (illustration). Le très populaire jeu Yggdrasil ferme ses portes. Un joueur, connu sous le pseudonyme de Momonga décide d’attendre dans le jeu jusqu’à minuit, heure à laquelle les serveurs fermeront définitivement. Cependant, une fois minuit arrivé, il n’est pas déconnecté et se rend compte très vite, qu’il n’est plus dans le monde qu’il a connu. Il est le chef de l’une des meilleures guildes du jeu, nommée « Ainz Ooal Gown », composée exclusivement de joueurs ayant un avatar non humain, dont le quartier général est la « Grande Tombe de Nazarick ».

Par ailleurs, ses serviteurs, autrefois de simples PNJ (personnages non joueurs), sont désormais dotés de sentiments et d’une personnalité/volonté propre. À coté de cela, Momonga perdra ses besoins humains (manger ou dormir par exemple), ainsi que certains sentiments comme la pitié. Aidé par ses serviteurs qui lui jurent fidélité, il décide de refaire de son nom, une légende, dans ce nouveau monde où ils viennent tous d’atterrir.

Bien que l’histoire puisse sembler classique, l’anime arrive à se distinguer notamment grâce aux personnages. Chacun possède une identité forte, qui lui confère un certain charisme.

Le plan psychologique est également bien travaillé pour chacun d’entre eux. Momonga se questionne sur le fait de ne plus ressentir certaines émotions et, ses serviteurs, également gardiens de Nazarick, ne sont pas en reste et s’interrogent aussi bien sur le monde qui les entoure, que sur les actions de leur chef. Dotés désormais d’une volonté, ils prendront parfois des décisions de leur propre initiative.

J’ai vraiment beaucoup apprécié suivre cet anime. Bien que dubitatif au début, en pensant ne voir que du quelconque, ne faisant que surfer sur la popularité de l’un des thèmes principaux de la licence (le monde virtuel), il tire finalement très bien son épingle du jeu grâce à un scénario maîtrisé et des personnages aussi attachants que charismatiques. Il n’a rien à envier aux autres. Le seul reproche que l’on peut réellement faire, c’est que l’anime s’arrête là où l’histoire commence véritablement. On sent qu’il est là pour faire la promotion du livre, ainsi, cette introduction -bien que très réussie- nous laisse sur notre faim. Espérons que le succès de la licence permettra l’arrivée d’une autre saison.

Aspect visuel et bande son

Il n’y a rien à redire. C’est très beau, les ambiances sont bien travaillées, les décors détaillés et les traits des personnages particulièrement fins. L’animation est également de bonne qualité, Madhouse nous livre ici un travail abouti et vraiment très plaisant à visionner. Je vous laisse juger de cela par les captures d’écran qui agrémentent cet article.

Concernant la bande son, là aussi le travail est bien fait. Certes pas transcendante, mais elle remplit plus que convenablement son rôle, en immergeant le spectateur comme il le faut dans l’action. Au niveau du doublage, c’est irréprochable et, cela contribue beaucoup au charme de chacun des protagonistes.

Les génériques quant à eux sont pas mal, au début nous avons Clattanoia , interprété par Tom-H@ck et Oishi Masayoshi (paroles de hotaru, composition par Oishi Masayoshi et arrangements de Tom-H@ck). Pour la fin, nous avons L.L.L. de MYTH & ROID.

Que retenir ?

Si vous ne l’avez pas vu, j’espère vous avoir donné l’envie d’y jeter un œil. Overlord n’est pas l’anime de l’année, cependant il arrive à se distinguer du lot par de bonnes idées bien amenées et surtout, des personnages vraiment hauts en couleurs. Le boulot de Madhouse sur cette production est vraiment très bon, il serait dommage de s’en priver, même si la fin frustre en nous laissant en plein suspens. Si vous avez un après-midi devant vous, dévorez-le sans hésiter !

Truc écouté pendant la rédaction de l’article : l’album « Wiser » de Halou.

Article publié sous le pseudonyme Sangigi Fuchsia


Cet article est une republication d’un article paru dans l’édition reliée n° 15 de Mag’zine, que vous pouvez toujours aller le lire ici.

Rédigé par

Selamat pagi ! Rédacteur en chef du site et accessoirement président de l'association. Passionné de culture et d'art depuis bien des années, pour ne pas dire toujours, j'espère que cet endroit saura titiller votre curiosité ! Attention « Mon langage est composé de 97 kg de méchanceté. »