Les Pocky
Connaissez-vous les Pocky ? Ces petits biscuits à l’apparence on ne peut plus simple vous feront très certainement penser à un simple Mikado disponible dans nos rayons de supermarchés français. Mais avant d’être ce fameux Mikado, il y a toute une petite histoire derrière, et c’est ce dont je vais vous parler aujourd’hui ! Place aux Pocky !
Mais pourquoi parler de biscuits dans une édition culture me direz-vous ? Et bien, sachez que le Pocky est vraiment un phénomène au Japon, mais vous allez vite le savoir en lisant cet article.
Le Pocky (en japonais ポッキ) c’est quoi ?
Créés par Ezaki Glico Company, au Japon, ces délicieux biscuits ont commencé à être commercialisés en 1965 sous le nom de « Chocoteck ». Il s’agit d’un biscuit long et fin recouvert d’un glaçage au chocolat, tout simplement. Comme bon nombre de choses au Japon, ce fut le succès immédiat, le coup de foudre auprès des consommateurs, surtout les plus jeunes, puisque sur les deux premières année, ce ne fut pas moins de trente milliards de yens de ventes ! Il a donc fallu trouver de nouvelles recettes. C’est alors qu’en 1971, le « Almond Pocky » voit le jour avec son glaçage aux amandes. En 1977, ce sont les célèbres « Strawberry Pocky » et leur glaçage à la fraise qui arrivent !
Pour la petite histoire, le nom « Pocky » a été adapté d’après l’onomatopée japonaise « pokki » ( ポッキー) qui représente le bruit du biscuit que l’on croque !
Les Men’s Pocky, pour les hommes, au chocolat noir ! Les Gokuboso, des pocky très fins ! Les Pocky dessert et les Pocky crush, ils sont énormes et à tomber ! Il existe également de plus petits paquets pour des version « light », ou tout simplement pour enfant, avec des petits personnages mignons dessus. Tous les prétextes sont bons pour sortir de nouveaux Pocky : Saint Valentin, Fête des Mères. Il existe même une édition spéciale d’Osaka, là où est située la maison mère de Glico !
Il en existe des farfelus aussi, comme au pudding brésilien, à la vanille de Tahiti, à la noix de coco, à la mousse au chocolat, à la clémentine, au melon, mais aussi aux haricots rouges de Kyoto ou au raisin de Shinshu… Lors d’un voyage, j’ai testé le goût kiwi. Bon, bien sûr, il faudrait déjà aimer le kiwi à la base. De mon côté, ce n’était pas un choix judicieux, mais l’expérience restera inoubliable, c’est certain !
Si vous ne connaissez pas, vous avez certainement dû en voir dans un de vos mangas ou animes favoris !
Dans les animes :
Ils sont partout, en commençant par Ah My Godess (épisode 19) ou encore Card Captor Sakura (volume 1), mais aussi dans Lucky Star, Full Métal Panic, ou plus récemment dans Puella magi madoka Magica, tout vous citer serait impossible, ils sont partout !
Découvert également dans les animes, savez-vous ce qu’est le Pocky Game ?
Le Pocky Game :
Le but est tout simplement de manger un Pocky à deux sans toucher la bouche de l’autre, vous savez déjà comment cela se termine dans la plupart des cas.
Le Pocky Day :
Comme lors de mon premier article dans le Mag’#1 (que je vous conseille de lire si vous me découvrez avec ce numéro 3), je tente toujours de parler d’un petit point culture en relation avec le mois, et vous allez vite comprendre pourquoi j’ai choisi les Pocky pour ce troisième Mag‘.
Le 11 novembre est la journée internationale des Pocky ! D’après mes recherches, il semblerait que cela ait été inventé en 1994 par des étudiants, en Corée, qui se sont simplement échangés leur Pepero en guise de cadeau. Mais ! C’est quoi ce Pepero ? Et bien, la multinationale coréenne « Lotte » a copié le produit japonais en le nommant Pepero et a réussi à faire parler de lui en instaurant cette journée qui deviendra bien vite le Pocky Day. Après tout, Pocky était là avant !
Alors qu’en Corée, ce sont les couples qui s’offrent le Pepero, au Japon, c’est simplement le bon moment pour acheter et déguster des Pocky, encore plus qu’en temps normal !
Lors de ce Pocky Day, des publicités et nombreux fan-arts d’artistes fusent de partout, c’est vraiment devenu une tradition !
Happy Pocky Day ! ポッキーの日, pokki no hi !
En parlant de ça, les spots publicitaires sont tout simplement géniaux, de nombreuses idoles comme Seiko Matsumoto (1980 !), les Morning Musume, Aya Matsuura ou encore Yui Aragaki sont présentes dans ces pubs, je vous conseille d’en visualiser quelques-unes, elles sont grandement addictives !
Et en France ?
Malheureusement pour nous, nous n’avons pas un tel phénomène, mais depuis 1982, nous avons les « Mikado », alliance entre Glico et LU. Nous n’avons pas autant de saveur et d’originalité qu’au pays du Soleil Levant, mais cela reste un bon compromis en attendant le prochain voyage au Japon.
Cet article est une republication d’un article paru dans l’édition reliée n° 3 de Mag’zine, que vous pouvez toujours aller lire ici.