Introduction à Love Hina
Après vous avoir fait découvrir « Rose Hip Rose », je continue sur ma lancée et décide de vous parler cette fois-ci du manga « Love Hina ». Ayant joui d’un succès mondial, je ne pense pas faire totalement découvrir le nom, mais des fois que vos yeux attentifs aient fait l’impasse sur le synopsis, je vais vous donner une excuse pour reconsidérer ce manga, et peut-être même vous convaincre de vous lancer dedans !
« Love Hina », de type shonen, est donc un manga japonais, écrit et dessiné par Ken Akamatsu (aussi connu pour son manga « Negima ! »). La version papier comporte quatorze tomes, tandis que l’anime est composé, quant à lui, de vingt-quatre épisodes suivis de trois OAV.
Comme dit précédemment, « Love Hina » eut un succès planétaire. Adulé par la critique et par les lecteurs, le manga a été vendu à plus de six millions d’exemplaires rien qu’au Japon.
Mais concrètement, de quoi ça parle ? Comme toutes les œuvres nippones, des thèmes reviennent plus ou moins souvent. Ainsi, dans « Love Hina », l’auteur abordera les thèmes typiques des promesses, mais aussi de la scolarité et de l’autonomie de l’étudiant. Dès lors, on pourrait penser que le scénario ne fera pas preuve d’originalité et sera par extension inintéressant… Et pourtant, oui, le scénario ne fait pas dans l’originalité (encore qu’il est bon de noter que ce manga est paru de 1998 à 2001, pas tout jeune, hein ?), mais il s’avère être une lecture vraiment intéressante et enrichissante.
Malgré ça, je vais quand même vous présenter l’histoire, parce qu’à défaut d’être banale, elle est quand même cool. Bien sûr, tout ce qui suit n’est autre que le contenu présenté dans le premier tome et je veille, comme toujours, à ne dévoiler rien d’autre que ce qu’on apprend dans les premières pages. « Love Hina », c’est l’histoire de Keitaro Urashima, le minable classique, vingt ans, éternel célibataire et « rateur » d’examens. A ce sujet, il multiplie les essais pour intégrer la prestigieuse université de Tokyo, dans l’unique but de retrouver une fille à qui il avait promis de la rejoindre à cet endroit quinze années plus tôt.
Keitaro, c’est aussi l’enfant rejeté par ses parents. Une vie misérable pour un enfant minable en somme, mais un événement va complètement bouleverser sa vie. En effet, celui-ci va se retrouver à la tête d’un pensionnat pour filles et y occuper le rôle de gérant. C’est à cet endroit que notre petit bonhomme commencera à se frayer, tant bien que mal, un chemin vers la reconnaissance de ses « colocataires ». Malheureusement pour lui, Keitaro, en plus d’être minable, est sacrément maladroit et ne manquera donc pas une occasion pour atterrir au beau milieu des bains féminins ou plus près encore de ces corps divins.
Malgré tout, les liens se tisseront entre les personnages au fil de la lecture et, chaque profil et ses sentiments se détacheront. On ne manquera pas de s’identifier au héros et, dès lors, une intimité entre le lecteur et Keitaro sera créée, intensifiant les sensations lors des ressentis de notre personnage principal.
En somme, « Love Hina » transcende vraiment le genre et vaut largement la peine d’être découvert. Ce manga a su poser les bases sur lesquelles de nombreux auteurs fonderont leur logique d’écriture, si bien que l’on retrouve beaucoup de ses éléments narratifs et descriptifs dans nos récentes lectures.
Pour finir, quatorze tomes, ce n’est pas la mort, ça fait joli dans les armoires et, en plus, il y a moyen d’obtenir tout ça pour vraiment très peu d’euros sur Internet. Les bons plans ne manquent jamais pour les anciens mangas, sachez saisir les opportunités ! Et pour ma part, je vous dis à bientôt pour de nouveaux articles dans le Mag’zine !
Cet article est une republication d’un article paru dans l’édition reliée n° 3 de Mag’zine, que vous pouvez toujours aller lire ici.