Hotarubi no mori e
蛍火の杜へ Hotarubi no Mori e (The Light of a Firefly Forest)
Salut, salut ! Permettez-moi de vous présenter un bien joli film d’animation, qui vous plongera dans une forêt remplie de yõkai, avec la charmante compagnie de Hotaru et Gin.
Mais, avant de rentrer réellement dans l’histoire, attachons-nous à la fiche technique de ce moyen métrage.
Alors, il s’agit d’un film d’animation, diffusé pour la première fois le 30 juillet 2013 et, d’une durée de 45 minutes. Concernant le staff, nous avons Homori Takahiro à la réalisation et au scénario, Takada Akira au chara-design ainsi que Yoshimori Makoto pour la musique. Pour le doublage, nous avons Uchiyama Kouki (Gin), Sakura Ayane (Takegawa Hotaru). C’est le studio Brains Base qui le produit, il s’est également chargé des animes Baccano ! (バッカーノ!) et Durarara!! (デュラララ!!) par exemple. S’il devait être classifié dans un genre précis, je dirais amour & amitié, avec du mythe & fantastique et, une pointe de drame.
Décortiquons-le maintenant un peu plus.
Le scénario :
On nous raconte l’histoire de Takegawa Hotaru, sur dix étés. Tout commence lorsqu’elle fait la rencontre de Gin, une personne un peu étrange, portant un masque, lorsqu’elle a 6 ans. Elle s’est à l’époque perdue dans la forêt, proche de la maison de son oncle. Ce dernier lui dit qu’elle ne doit pas le toucher (ainsi que n’importe quel être humain), sous quoi il disparaîtrait.
C’est là que l’histoire qui les lie commence. Une belle histoire d’amitié, dans un premier temps, qui, peu à peu, passera à une histoire d’amour. Toujours à cheval sur ce cruel dilemme qui se pose à eux, à savoir l’impossibilité de l’un d’être en contact avec la peau de l’autre. Nous allons donc les retrouver sur dix vacances d’étés, Hotaru ne se rendant chez son oncle, dont la maison borde la forêt où est Gin, qu’à cette période de l’année.
Ils passent ces quelques mois à s’amuser, jouer, courir et, font la rencontre de plusieurs bêtes de la mythologie japonaise.
Ce scénario, bien que simpliste, se laisse agréablement regarder. L’écriture en est vraiment jolie et, l’on s’attache très vite à nos deux protagonistes principaux. Le rythme est également très bon et, l’on a droit à une vraie fin, ce qui est bien appréciable et pas des plus courants pour un film d’aussi courte durée. L’histoire de Gin est suffisante et l’on nous montre ce qu’il y a à voir de cette union qui se forme, ni trop, ni pas assez. L’émotion et les sentiments seront palpables à chaque moment, ce qui nous permettra de flâner avec eux.
Sachez que l’histoire est tirée d’un one-shot de Yuki Midorikawa, publié en 2002 dans LaLa DX.
Le graphisme :
Rien à redire là-dessus. Tout est vraiment propre et soigné. L’animation est de bonne qualité et, nous avons droit à des effets de lumière bien agréables. Les personnages, malgré leur simplicité, sont bien foutus, ce qui nous permet de bien ressentir leurs émotions. Les décors ne sont pas en reste et, bénéficient d’un soin tout particulier.
Rien d’une extrême originalité, mais nos yeux sont malgré tout dans un certain confort visuel.
La musique :
À mon goût, l’un des plus gros point fort de celui-ci. Les mélodies nous bercent tout au long de l’aventure, juste comme il le faut. Calmes, reposantes, apaisantes, attendrissantes même. Les notes au piano sont absolument magnifiques et, font de cette B.O., quelque chose que l’on réécoutera très volontiers lorsque l’on souhaite se détendre.
Finalement …
Hotarubi no Mori e est un film à voir. Il vous permettra à coup sûr, de passer une agréable soirée d’été, décontractante. C’est un bol d’air, frais et pur de la montagne qui s’emparera de vous et, ce n’est que du bonheur. On y aborde à la fois avec douceur et cruauté, l’éphémère amour de Gin & Hotaru.
Seul petit regret, sa courte durée, même si la gestion du temps est bonne, on aimerait être avec eux encore plus longtemps.
J’espère avoir réussi à vous convaincre de prendre part à ce voyage !
Sources : Nautiljon, Anime-kun, Wikipedia
Truc écouté pendant la rédaction de l’article : des OST d’animes en vrac’ (K-On !, Kotoura-san, Ao no Exorcist, ect …)
Cet article est une republication d’un article paru dans l’édition reliée n° 1 de Mag’zine, que vous pouvez toujours aller lire ici.