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Fallout, un retour en force atomique

Bonjour à toutes et à tous, j’espère que le jeu de mots maladroit du titre ne vous aura pas fait fuir avant de commencer la lecture de cette trépidante chronique.

Sans trop de surprise, le sujet du jour sera Fallout, et plus précisément la série sortie en cette année 2024, disponible exclusivement sur Amazon.

Créée par Geneva Robertson-Dworet et Graham Wagner, puis réalisée par Jonathan Nolan et Wayne Yip, la série Fallout relate l’histoire de Lucy McLean, une résidente d’abri prête à affronter le monde extérieur pour retrouver son père.

Une petite information cependant avant de me vilipender dans les commentaires : j’ai très récemment découvert l’univers de Fallout, ainsi il est plus que probable que j’ai loupé pléthore de références et de nuances durant mon visionnage de la série, cependant j’estime qu’elle est parfaitement appréciable et ce sans une solide connaissance de l’essence de Fallout.

Avant de vous donner plus de contexte sur la série, sachez que Fallout est initialement une franchise de jeux vidéo dont le premier opus est sorti en 1997 et développé par Bethesda.

L’univers réside sur quelques spécificités fortes, comme le fait d’être plongé dans un monde post-apocalyptique suite à une guerre nucléaire mondiale survenue en 2077. Le monde tel qu’on le connait n’existe plus, entre paysages dévastés et personnages hostiles.

Les deux premiers jeux ont marqué leur génération, car typiques des jeux beaucoup trop difficiles pour notre époque. La moindre erreur y est fatale, et vous redemandera de reprendre votre dernière sauvegarde dès que vous mourrez, et croyez-moi, dans ces jeux, ce ne sont pas les occasions qui manquent de repartir les deux pieds devant.

Dès le premier jeu, il vous sera demandé de choisir entre différentes caractéristiques telles que la force, la chance, l’intelligence, la perception, l’endurance, le charisme et l’agilité.

Investissez beaucoup en force, et vous infligerez davantage de dégâts. Cependant, miser sur le charisme pourrait convaincre ce sanguinaire de ne pas vous réduire en petits morceaux. Bien sûr, aucun point en chance signifierait peut-être que vous mourrez d’une infection suite à la morsure d’une quelconque créature radioactive que vous croiserez au détour d’un chemin.

En bref, il vous est possible de choisir à quelle sauce vous laisserez le jeu vous manger.

D’autres jeux, un peu plus classiques, sont également sortis durant les années suivantes. J’ai pour ma part beaucoup joué au quatrième opus, et je me délecte de la direction artistique, toujours à mi-chemin entre le cliché américain et la noirceur du monde apocalyptique, toujours poussé à son paroxysme.

Mais revenons à nos moutons, si vous êtes ici, c’est (sans doute) pour entendre un peu parler de la série éponyme.

Sortie en 2024, elle a d’abord créé de la crainte au vu de la qualité moyenne des productions cinématographiques portées par le média du jeu vidéo. La peur a néanmois rapidement laissé la place à de l’excitation et de l’engouement, puisque les critiques ont globalement été très positives, les férus de l’univers tout comme les néophytes y avant trouvé leurs comptes.

Pour donner un peu de contexte, la guerre nucléaire avait été anticipée par certains visionnaires, qui s’étaient lancés dans le commerce d’abri anti-atomique, dont les privilégiés de l’époque ont bénéficié pour éviter les atrocités subies à la surface.

Plusieurs dizaines d’années après, Lucy McLane, une habitante de l’abri 33, se verra proposée d’épouser un homme de l’abri 32 qu’elle ne connait pas (les joies des mariages arrangés). Or, pour ne pas trop vous gâcher la surprise, disons que le mariage ne se déroulera pas comme prévu, et son père se fera enlever à la surface.

Lucy se mettra alors en quête de retrouver son père, elle ayant grandi dans la crédulité et la protection que lui conférait son abri.

Elle trouvera alors à la surface un monde âpre, brutal et loin d’être celui qu’on lui a dépeint durant sa scolarité dans sa tour d’ivoire. Et c’est aussi ce contraste, aux opposés des héros américains conventionnels que se confrontent les personnalités maladroites, parfois grotesques à la limite du ridicule parmi les trois personnages principaux que nous suivons.

Je trouve que c’est en partie cette construction de personnages imparfaits que la série prend tout son sens, et j’ai réellement hâte de pouvoir suivre la prochaine saison dès qu’elle sera disponible.

Bref, je pourrais passer encore plus de temps à vous gâcher le plaisir de découverte de la série, mais j’estime que la . Certes, l’expérience sera d’autant plus plaisante si vous êtes proche de la licence, mais la série demeure très bonne et ce même sans saisir les références, plus ou moins subtiles, à la licence originale.



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J'suis roumain, donc si tu pouvais me laisser une petite pièce plutôt qu'un commentaire à cet article, je t'en serais très reconnaissant.