Critique – Coppelion

Bien le bonjour à toutes & à tous !

Aujourd’hui, je débute l’année avec cette chronique qui sera consacrée à Coppelion, le thème choisi étant « aventure ». Cet anime a été diffusé en 2013, comporte 13 épisodes de 24 minutes et est sorti de terre par le studio GoHands. Celui-ci va nous emmener dans un Japon (plus précisément Tokyo) post-apocalyptique, suite à un incident nucléaire, mais rassurez-vous, aucun super héros aux pouvoirs étranges n’en ai né… ou presque, me dit-on dans l’oreillette.

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Titre : Coppelion

Studio : GoHands

Année de diffusion : 2013

Format : 13 épisodes de 24 minutes

AniFiche


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Plongeons dans le futur, en 2016 plus exactement (oui bon je sais, ce n’est pas un saut énorme), dans la ville de Tokyo, totalement ravagée suite à un très grave incident dans sa centrale nucléaire. Vingt ans plus tard (c’est déjà mieux comme saut temporel non ?), l’armée décide d’y envoyer trois jeunes filles Ibara, Aoi & Taeko, vérifier s’il n’y a pas des survivants (mieux vaut tard que jamais parait-il). Ces dernières ont la particularité d’avoir été modifiées génétiquement dès la naissance, afin de ne pas ressentir les effets néfastes de la radiation, ce qui est plutôt bien pratique ici.

Vous avez ci-dessus, Ibara au premier plan et, Aoi & Taeko au deuxième plan. Plutôt classique, elles ont chacune un caractère bien propre, permettant de les identifier plus que facilement, l’une super sportive, talentueuse de partout et une autre plus nunuche (et avec des gros nénés !). Aucune originalité donc, de ce point là. Là où l’accent sera plus prononcé par la suite, ce sont leurs relations, les unes avec les autres, ainsi qu’avec les autochtones qu’elles croiseront, qui les feront évoluer au fil du temps.

L’anime ne va pas briller par la personnalité de ces protagonistes, qui ne sortent pas de l’ordinaire, mais plutôt sur les relations qu’ils entretiendront. Là dessus, l’anime s’en sort vraiment très bien. Les évolutions seront assez significatives pour beaucoup et, le rythme sera particulièrement bien géré, malgré ces seuls 13 épisodes, qui chacun, feront avancer le récit. Le fil rouge est bien tenu et soulèvera plusieurs questions, qui n’ont rien de novatrices, mais dont le traitement sera bien fait et bien exploité.


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Pour le plus gros point fort, selon moi, c’est son ambiance très caractéristique, oppressante et surtout étouffante avec ce camaïeu de vert/bleu/violet omniprésent. Un soin tout particulier y a été réservé et, cela se voit, les décors fourmillant de détails ! C’est un régal pour les yeux, malgré le fait que ceci puisse mettre mal à l’aise. Graphiquement, c’est somptueux. La chara-design est lui aussi soigné et bénéficie d’un trait qui lui est propre. Le tout tourne avec une belle animation, bien fluide, il n’y a vraiment rien à redire de ce coté-ci. Pour vous en faire une idée plus concrète, je vous donne quelques captures d’écran :


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Là aussi c’est très bien réussi, car il n’y a pratiquement aucune musique (je n’ai d’ailleurs pas trouvé de CD de sa B.O.). Et cela réussit très bien, car la présence quasi unique de sons intradiégétiques nous immergent que mieux dans l’ambiance. Les génériques sont signés Angela (avec les sigles Angel & Toku Made) dont je suis totalement fan, je vous les mets, c’est vraiment du plaisir. Rien qu’avec eux, vous allez déjà frissonner.


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Et bien au bout du compte, on a un anime très bon, qu’il faut voir je pense. Il n’est malheureusement pas exempt de défauts, avec des choses plutôt étranges, voir dérangeantes car merde, ça fout quoi là ce méga-robot-araignée ?!



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Selamat pagi ! Rédacteur en chef du site et accessoirement président de l'association. Passionné de culture et d'art depuis bien des années, pour ne pas dire toujours, j'espère que cet endroit saura titiller votre curiosité ! Attention « Mon langage est composé de 97 kg de méchanceté. »

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