Mag’ouille – Le retour !

Salut ! C’est votre mascotte favorite qui vous parle, l’unique et irremplaçable Tibtyd Lirbij !

Et oui, c’est le retour de Mag’ouille, obtenu après un long harcèlement de notre vampire en chef. Ma fenêtre ouverte au Mag’zine, c’était vue refermer lors de la fin de la version papier. J’ai retrouvé la parole (même si je ne l’avais pas totalement perdue) !

Pour la petite histoire – et ceux qui ne nous suivaient pas sur les anciens numéros (honte à eux !), mon travail d’esclave anonyme avait été récompensé à partir du numéro #17 du Mag’zine. Esenjin, mon tortionnaire en chef, m’avait enfin permis de m’exprimer librement dans un petit Outro en fin de numéro, à l’occasion du 3ème anniversaire du Mag’zine.

Malheureusement, avec le changement de formule du Mag’, je suis redevenue muette (ou presque). Du moins, je ne pouvais plus m’exprimer librement. Même si vous me voyez plus souvent apparaître, je n’étais qu’en service commandé.

Ici, maintenant et de temps en temps, je pourrais partager avec vous les potins de Camelia Studio (et plus seulement du Mag’zine). Mais aussi, vous racontez quelques épisodes de ma vie d’avant mon invocation par le grand manitou (enfin c’est ce qu’il pense être) !

Pour fêter cet évènement et inaugurer une nouvelle série, je vais vous narrer les péripéties de nos rédacteurs lors de leur séjour au pays de l’horlogerie, du chocolat et des banques…..

Esenjin, ainsi que les rédacteurs rescapés et moi-même (en invité surprise, j’ai tapé l’incruste grâce à mes pouvoirs, au grand dam de votre vampire favori) avons fui la chaleur, l’été dernier, pour un petit séjour en Suisse. Que de vert et de bleu ! Moi qui suit confinée dans les locaux du Mag’ tout au long de l’année, j’étais vraiment ravie que Kitty me propose une petite ruse pour les accompagner.

Esenjin était parti la veille en éclaireur, ce qui m’a permis de me faufiler discrètement en bon resquilleur, dans les bagages de Kitty et Lord Shiwoon. Arrivés à Lausanne, notre point de chute, Esenjin a été mis devant le fait accompli et ne pouvait plus me renvoyer. Ruyji, qui nous servait de « gentil organisateur » , avait trouvé pour l’équipe un logement spacieux dans une petite ville à proximité de Lausanne (moins de 10 minutes en train).

D’ailleurs, à propos du système ferroviaire suisse, nous avons quasiment dû trainer hors de la gare Kitty, qui semblait totalement fascinée par les panneaux horaires signalant les arrivées et départs. Je ne soupçonnais pas ce genre de passion chez les félidés… ou c’est juste Kitty qui a parfois des obsessions bizarres.

Bref, je disais que de vert et bleu ! Lausanne est une ville admirable, mais très pentue avec 1 500 mètres de dénivelé. Au bas de la ville, le lac Léman (immense). Du bleu niché au creux de versants verdoyants, menant vers des pics couronnés de blanc, ponctuant le ciel bleu qui domine. Une vision absolument vertigineuse, qui nous a fait nous sentir tous petits.

Au milieu, une ville animée à l’architecture éclectique et surtout unique de part sa situation. C’est bien la première fois que nous avons expérimenté le mal de mer en pleine terre (en visitant le métro de la ville)… Lausanne, une ville empreinte de tradition, avec ses grandes rues pavées, et très moderne à la fois.

En haut, une vue dégagée sur la ville et le lac, depuis le parvis de la cathédrale, dont les toits pointus tutoient les cimes au dessus de la ville. Nous n’y avons grimpé que le dernier jour, en guise d’au-revoir, mais l’effort a été grandement récompensé, même si la brume nous masquait partiellement les cimes entourant le lac.

Beaucoup de vert et de bleu également à Berne que nous avons visitée ensuite. Sérieusement, même les maisons étaient vertes ! Couleur assez surprenante venant des pierres spécifiques avec lesquelles sont construits la quasi totalité des bâtiments de Berne. Du bleu encore aussi, enfin turquoise plutôt, avec la rivière circulaire qui entoure la ville, en contre-bas. Et encore du vert, par la végétation luxuriante qui entoure la ville et l’immense parc du Palais du Gouvernement.

Au lieu de faire une relâche bien méritée la veille du départ, Ruyji a poussé le sadisme en proposant une nouvelle visite pédestre, cette fois sur les berges du lac Léman. Il faut avouer que tout le monde a fait les visites à pied en dehors des trajets ferroviaires entre les villes (sauf votre mascotte éprise de liberté, qui a survolé tout cela pour ne pas effrayer la population locale et touristique).

Cependant, la journée a été moins chargée, avec une belle découverte du musée de la photo à Vevey, et une après-midi ludique au musée du jeu à la Tour de Peilz. Avec une petite halte pour patauger au bord du lac Léman. J’avoue avoir bien profité de cette pause pour m’immerger dans les eaux délicieusement fraîches du lac.

Pour le retour, j’espérais accompagner Kitty et Lord Shi-Woon qui avaient prévu une escale à Paris. Mais Esenjin m’en a empêché. Il m’a même menacé de m’abandonner sur place (à ma grande joie !). Voyant sa punition perdre son effet, il s’est contenté de m’enchaîner à son sac de voyage pour s’assurer que je rentrais au bercail.

Bref, j’ai encore dans le cœur tout ce bleu et tout ce vert… Il me tarde cet été que l’équipe parte en vacances ! Je trouverais bien un moyen pour m’échapper et revoir ces beaux paysages.

A très bientôt dans Mag’ouille pour de nouvelles aventures ou de nouveaux potins !



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Démone ancienne. On dit que je suis la mascotte de l'association. Avec moi, vous allez découvrir les secrets du staff ! J’abhorre l'ignorance et aime l'élégance. #Yolo

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