Critique – Kuttsukiboshi

Salut tout le monde !

Mes excuses pour ce retard, j’ai été énormément sollicité dernièrement et cela n’a pas été simple de joindre les deux bouts. Mais passons et donnons sa place à la chronique de cette semaine. Vous m’avez à nouveau refourgué le thème « Shojo-ai », dont je ne suis pas particulièrement friand, faute d’animes de qualité. J’aurais aimé vous dire que cette semaine j’ai trouvé l’exception, mais il n’en est rien. J’ai malheureusement encore fait une mauvaise pioche, avec Kuttsukiboshi, sortie en 2010 par le studio Primastrea.

fanarts-v3

by eva2000as

by Somebro


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Titre : Kuttsukiboshi

Studio : Primastrea

Année de diffusion : 2010

Format : 2 OAV de 22 minutes

AniFiche


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De ce coté là, ça ne vole pas bien haut. Nous n’avons que deux personnages principaux et un pseudo-personnage secondaire. Nous avons donc d’un bord, Kiiko Kawakami, qui est amoureuse en secret de Aaya Saitou, cette dernière étant aussi amoureuse de l’autre. Elles vont très vite finir par s’avouer leurs sentiments. Il faut noter qu’il ne s’agit là que de deux OAV de 20 et 24 minutes. Kawakami & Saitou auront commencé par être des confidentes, principalement autour du secret de Kawakami : elle possède, depuis un accident il y a quelques années, un pouvoir télékinétique (ce dernier ne servira d’ailleurs pas dans la trame de l’histoire, il sera utilisé comme prétexte pour les confidences, et permettra même de se téléporter).

Ces deux-là vont donc commencer à manger des nouilles (celles de Kawakami ont bon goût d’après Saitou, qui est plus que nympho). Mais c’est alors que Kawakami verra sa bien-aimée dans les bras (nus) de son frère. Et là, ô tristesse, ô désespoir de monde de cruel, elle va fuir pleurer toutes les larmes de son corps. Saitou pour essayer de se racheter, va donc lui tendre un guet-apens et la séquestrer pendant plusieurs jours (chacun sa méthode pour renouer une relation). Finalement (et là grande surprise), l’amitié fusionnelle ne se sera pas rétablie (ah bah non, c’est pas surprenant en fait).

Mais Kawakami finira par apprendre que le frère de Saitou était malade et allait mourir et, qu’elle a donc cuisinée des nouilles pour lui comme dernière volonté, donc ce n’est pas grave, donc elle court la rechercher ! Et là elles font à nouveaux des petits plats avant de se téléporter dans une autre galaxie… la base je vous dis.


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C’est pas particulièrement joli, aucun détail et l’animation (si l’on peut appeler cela ainsi) est d’une pauvreté et d’une faiblesse affligeante. Il n’y a pas grand chose d’autre à dire… C’est vraiment très en deçà de la moyenne, même replacé dans son époque (il n’y a qu’à voir Angels Beats, K-On!!, Shiki ou encore Oreimo).


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Là en revanche, c’est plutôt un bon point ! Et je ne déconne pas. Ces deux OAV possèdent 18 pistes, ce qui est vraiment pas mal du tout, surtout quand l’on sait que des séries de 24 épisodes n’en ont pas autant. Les musiques sont globalement bien travaillées et très agréables à l’écoute, c’était une belle surprise d’écouter cet OST. Il faut dire que ces titres nous viennent de Asami Imai, qui a, entre autres, fait/participé aux excellents OST de Kamisama no Inai Nichiyoubi ou encore Steins;Gate. Tout s’explique.

[bientôt disponible sur OSTream]


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Un anime dans la moyenne basse, voire mauvais, où seule sa bande son saura retenir notre attention de manière positive. Je ne vous encourage pas particulièrement à le visionner, mais au moins à aller prendre sa bande-son, qui vous fera passer agréablement 50 minutes de votre temps.



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Selamat pagi ! Rédacteur en chef du site et accessoirement président de l'association. Passionné de culture et d'art depuis bien des années, pour ne pas dire toujours, j'espère que cet endroit saura titiller votre curiosité ! Attention « Mon langage est composé de 97 kg de méchanceté. »

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